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Coûts cachés en présentiel: le télétravail, une option pour économiser?

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Agence QMI

2025-12-08T14:27:32Z
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La lourde facture liée au travail de bureau ravive le débat sur le télétravail, estime un conseiller et formateur en relations humaines agréé, qui rappelle qu’aucune étude ne démontre la nécessité d’un retour au bureau à 100%.

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Une étude révélait dimanche que les travailleurs canadiens déboursent près de 11 391$ par année simplement pour se rendre au bureau (essence, stationnement, transport).

Mario Côté confirme que ces frais sont réels, bien que souvent invisibles.

«Ça a toujours été comme ça. À l’époque où tout le monde était contraint à travailler cinq jours par semaine au bureau, la facture, on ne la calculait pas. Il y a un coût à aller travailler», déclare-t-il, au micro de Mario Dumont, lundi, à QUB radio et télé diffusé au 99,5 FM à Montréal.

Selon lui, plusieurs employés réalisent seulement après coup à quel point un emploi peut être coûteux, surtout lorsque le trajet ou le mode de vie associé augmente les dépenses.

Dans un contexte où les gouvernements et certaines entreprises cherchent à ramener les employés au bureau, ces coûts entrent forcément dans la discussion.

«Il n’y a aucune étude scientifique valide revue par des pairs qui a fait la démonstration que de forcer le retour au travail cinq jours par semaine, c’était ce qu’il fallait faire», affirme le président de Gestion Conseil Mario Côté.

Les tentatives de retour forcé au bureau comportent même «des inconvénients», souligne-t-il. «Les gouvernements qui prennent cette tendance-là prennent un risque.»

M. Côté est d’avis que le retour au bureau à 100% n’est «pas une bonne avenue à emprunter pour la majorité des entreprises».

Outre les coûts directs, les dépenses sociales liées au milieu de travail peuvent aussi devenir une pression.

«Il y a des équipes où le social est très fort, puis il y a une pression par les pairs qui fait qu’il faut que tu contribues aux cadeaux collectifs», insiste-t-il.

Les avantages sociaux d’une entreprise demeurent un élément essentiel de la motivation au travail. «L’affiliation sociale, ça a un effet puissant sur notre motivation», rappelle M. Côté.

Écoutez lentrevue complète à QUB ci-dessus.

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