Course aux séries: 6 impératifs pour le Canadien d’ici la fin de la saison

ST. LOUIS | La dernière défaite du Canadien a mis en relief le fait qu’il est tenu de respecter certains impératifs afin de maintenir ses chances d’accéder aux séries éliminatoires. 

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Connaître de bons débuts de match

C’était l’évidence contre les Blues, le Canadien n’a pas connu un bon début de match en laissant trop de place à l’adversaire et surtout en devant attendre près de 12 minutes avant d’obtenir un premier tir. L’équipe est au meilleur de sa forme quand elle sort des blocs avec intensité. Lors de ses deux dernières sorties, elle a cependant concédé l'avantage des tirs à l'adversaire en première période à hauteur de 30 lancers reçus contre seulement 11 tentés sur le gardien adverse.

Limiter les revirements

Dans son vilain début de match, le Canadien a aussi accordé beaucoup trop de revirements aux Blues, qui ont sauté dessus comme la misère sur le pauvre monde. Officiellement, il n’y en a que cinq sur la feuille de match au bout des 60 minutes, mais David Savard et Martin St-Louis ont insisté sur l’importance d’en commettre moins, donc ils en ont certainement vu plus. C’est un écueil à éviter.

Éviter de tirer de l’arrière

Le Canadien présente une fiche de 3-2-4 dans les neuf derniers matchs, ce qui signifie qu’il a amassé des points dans sept de ces neuf rencontres. Ce que l’histoire ne dit pas, cependant, c’est qu’il s’est aussi retrouvé à tirer de l’arrière à un moment ou un autre de ces parties. Ce n’est pas anormal en soi, mais il a quand même eu besoin de quatre remontées pour aller chercher des points, et ce n’est pas un modèle durable.

Montembeault doit connaître de grands matchs

Samuel Montembeault a la confiance du groupe et il répond habituellement avec de solides performances. Ce n’est pas parce qu’il a été faible sur le cinquième but des Blues que Martin St-Louis l’a retiré mardi, c’était pour lui donner une pause et pour donner des minutes à Jakub Dobes. Mais «Monty» doit continuer d’être la forteresse qu’il a régulièrement été devant le filet de l’équipe lors des 12 derniers matchs de saison régulière.

Avoir de la variété en attaque

Dans les dix matchs suivant le retour de la Confrontation des 4 nations, l’attaque de l’équipe reposait principalement sur le premier trio. En incluant les buts sur les unités spéciales, Nick Suzuki, Cole Caufield et Juraj Slafkovsky ont participé à 23 des 34 buts marqués par l’équipe, soit 67,7%. C’est beaucoup. Depuis la semaine dernière, l’attaque secondaire de l’équipe a pris le relais puisqu’elle a généré 8 des 13 buts de l’équipe (61,5%). La clé réside donc en un bon équilibre entre les deux. À cet égard, un peu plus d’attaque de la part du trio formé par Jake Evans, Joel Armia et Emil Heineman ne ferait pas de tort. Ils ont une fiche combinée de 2 buts et 4 passes dans les 14 dernières rencontres.

Matheson et Carrier doivent maintenir le rythme

Mike Matheson et Alexandre Carrier ont prouvé qu’ils étaient en mesure de museler les meilleurs trios adverses depuis un mois. Matheson a passé en moyenne 26 min 21 s sur la glace lors des 14 derniers matchs contre 20 min 58 s pour Carrier. Ils présentaient par ailleurs un différentiel identique de +4 avant que la chaîne ne débarque à St. Louis, où ils se sont retrouvés sur la glace pour quatre buts des Blues. C’est un faux pas et ça arrive dans une saison. Il faut seulement que ça demeure une anomalie à travers les excellents matchs qu’ils ont disputés depuis que Martin St-Louis les a réunis.