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L'article provient de TVA Sports
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Responsabilités augmentées pour Caufield et Suzuki en pleine course aux séries

Photo MARTIN CHEVALIER
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2025-03-09T19:30:00Z
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VANCOUVER | Le Canadien ne connaît assurément pas le début de voyage souhaité. Malgré deux bonnes performances à Edmonton et Calgary, il n’a récolté qu’un point sur une possibilité de quatre.

Dans une course aussi serrée que celle dans laquelle il est impliqué, la descente peut prendre de la vitesse rapidement, même les soirs de congé. Surtout quand deux rivaux directs avec une position avantageuse au classement s’affrontent. Comme c’est le cas dimanche avec les Rangers et les Blue Jackets.

Plus que jamais, chaque point au classement compte. Et Martin St-Louis est bien déterminé à tout mettre en œuvre, avec ce qu’il a sous la main, pour garder son équipe en vie le plus longtemps possible.

Par exemple, augmenter significativement la tâche de travail de ses principaux atouts. Samedi soir, face aux Flames, Nick Suzuki a été utilisé pendant 24 min 31s.

Photo GETTY IMAGES
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Comme ce fut également le cas à Edmonton, le capitaine du Canadien a été invité à demeurer sur la patinoire pendant la totalité des supériorités numériques obtenues par le Tricolore.

«Martin me l’a demandé. Je lui ai répondu que je me sentais bien, que j’avais des jambes et que j’étais capable d’en prendre», a indiqué l’Ontarien après la rencontre.

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Ça vaut la peine

D’ailleurs, c’était la deuxième fois en trois soirs que Suzuki franchissait le plateau des 24 minutes. Il avait effectivement fait de même à Edmonton (24 mins 16s). Dans ce cas-là, par contre, il faut inclure la prolongation.

En véritable compétiteur qu’il est, ce n’est pas surprenant que l’attaquant de 25 ans en ait redemandé. Pour la première fois depuis 2021, le Canadien joue des matchs significatifs à une période aussi tardive de la saison. Il veut que ça se poursuive le plus longtemps possible.

«C’est plus de pression et c’est excitant. Ça fait déjà quelques saisons qu’on vit des moments un peu plus difficiles, qu’on joue surtout pour nous-mêmes, pour ce qu’on souhaite bâtir, a-t-il déclaré. Là, on est dans une course.»

La pression est d’autant plus grande qu’il a pris sur lui-même le mandat de poursuivre cette lutte en convaincant Kent Hughes de garder son groupe intact à la date limite des transactions.

Difficile à répéter

Lorsque Suzuki se trouve sur la surface de jeu, ça veut habituellement dire que Cole Caufield y est. Par conséquent, il a également été largement mis à contribution avec un temps de jeu de 23 minutes, dont 20 min 27 s à forces égales (le même temps que Suzuki).

«On veut être sur la glace, prendre cette pression et dicter l’allure du match. On est une meilleure équipe quand on joue à quatre trios. Mais quand on tire de l’arrière, on veut être là et être ceux qui feront la différence.»

Sauf que St-Louis ne pourra pas toujours surutiliser ses meilleurs éléments en attaque. Pas plus qu’il ne pourra toujours envoyer Lane Hutson dans la mêlée pendant plus de la moitié de la troisième période, comme ce fut le cas samedi soir.

C’est que le calendrier de ce début de voyage lui a permis de le faire. Mais ce ne sera pas le cas à Vancouver et Seattle, alors que l’équipe disputera deux matchs en 24 heures.

Prendre les devants deviendra encore plus important.

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