Course à la chefferie du Parti libéral du Québec: que le meilleur gagne!

Depuis le 9 juin, les membres du Parti libéral du Québec peuvent voter pour leur prochain chef, et ce, jusqu’au samedi 14 juin, où le grand gagnant de la course sera dévoilé. 

Si cette course a semblé discrète pour certains observateurs, elle a certainement intéressé les militants et ramené plusieurs d’entre eux à la maison.

5 candidats, un seul gagnant

La course à la chefferie du PLQ aurait pu passer à l’histoire comme un retentissant pétard mouillé (pfff!). Jusqu’à la dernière minute, on a cru qu’il n’y aurait qu’un nombre très restreint de candidats.

Au contraire, ils ont été cinq à déposer leur bulletin complet et à sillonner le Québec pour tenter de devenir le prochain chef du PLQ.

Il fallait avoir des convictions et du courage pour se lancer dans cette course à la succession de Dominique Anglade alors que les sondages donnaient peu d’appui au PLQ chez les francophones, que le PQ remontait dans les sondages et que la CAQ venait de remporter un second mandat majoritaire.

Le mandat de tous les possibles

Or, celui qui sera choisi par les membres héritera du PLQ dans un contexte tout à fait différent de ce qu’il était il y a deux ans.

On dit souvent qu’en politique, une journée, c’est une éternité.

Les derniers mois en sont un exemple parfait.

La dégringolade de la CAQ, ses échecs consternants, son incapacité à livrer ses projets phares, la remontée du sentiment nationaliste provoquée par les attaques de Donald Trump envers la souveraineté du Canada et l’incertitude économique viennent ouvrir la voie à un retour du PLQ comme la seule option valable pour de nombreux Québécois en 2026.

Si le mode de scrutin et le système de pointage du parti rendent l’issue du vote imprévisible, la journée du 14 juin n’en sera que plus palpitante.

À vos marques, prêts, votez !