Cour d'appel: Simon Houle, l’ingénieur qui avait obtenu l’absolution, ira finalement en prison


Michael Nguyen
L’ingénieur qui avait obtenu l’absolution après avoir agressé sexuellement une amie en état d’ébriété devra finalement purger une année derrière les barreaux, vient de trancher la Cour d’appel.
«Le juge [qui avait absous Simon Houle] semble avoir perdu de vue l’infraction de voyeurisme au moment de déterminer la peine», lit-on dans la décision rendue ce mercredi, à Québec.
Simon Houle, 31 ans, aura donc un casier judiciaire et devra passer du temps derrière les barreaux pour une agression sexuelle commise à Trois-Rivières en 2019. Il avait pris des photos qu’un de ses amis avait trouvées près d’un mois plus tard.
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Or, après que Houle eut été reconnu coupable d’agression sexuelle et de voyeurisme, le juge Matthieu Poliquin lui avait accordé l’absolution conditionnelle à une probation, afin de ne pas nuire à sa carrière.
La Couronne avait porté la cause en appel, et elle a eu gain de cause.
«Une personne raisonnable [...] ne comprendrait pas que M. Houle puisse échapper à une condamnation», a tranché la Cour d’appel en ordonnant à Houle de se présenter à la prison d’ici le 30 janvier prochain.

Rappelons que Houle devra encore faire face à la justice en lien avec un bris de probation. Juste après avoir obtenu l’absolution, en juillet dernier, il s’était envolé à Cuba, où il aurait empoigné les fesses d’une Québécoise en vacances.
À son retour au pays, la femme avait porté plainte à la police, ce qui a mené à l’accusation de bris de probation.
Plus de détails à venir...