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L'article provient de TVA Sports
Sports

Mbappé et Giroud propulsent la France

AFP
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Photo portrait de Dave Lévesque

Dave Lévesque

2022-12-04T17:05:41Z
2022-12-05T03:19:52Z
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DOHA, Qatar | La France poursuit la défense de son titre de champion du monde avec une victoire de 3 à 1 contre la Pologne signée Kylian Mbappé et Olivier Giroud.

Le premier a récolté deux buts et une passe et le second a marqué un but, en plus d’être à l’origine de la séquence qui a mené au but premier de Mbappé et d’établir un record d’Équipe de France.

Malgré ce que le score indique, les Français ne l’ont pas nécessairement eu facile contre une Pologne aux angles mal taillés, qui a été abrasive et résiliente.

Ils ont d’ailleurs obtenu un tir de pénalité en toute fin de match sur une révision vidéo qui a confirmé une main. Robert Lewandowski a été arrêté par Hugo Lloris, qui avait cependant quitté sa ligne trop tôt. Le Polonais a repris son tir et marqué pour l’honneur (90 + 9).

Giroud «recordman»

Les Bleus ont attendu jusqu’à la 44e minute avant d’ouvrir la marque. Lancé par une passe de Kylian Mbappé, Olivier Giroud est passé derrière deux défenseurs pour battre Wojciech Sczesny.

Outre l’importance de ce but au tableau, il a permis à Giroud de devenir le meilleur marqueur de l’histoire de l’Équipe de France avec 52 buts, record qu’il réalise à sa 116e sélection.

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Il partageait la marque avec Thierry Henry depuis la semaine dernière, quand il a réalisé un doublé contre l’Australie. Henry a marqué ses 51 buts en 123 parties.

Dire que Giroud est souvent considéré comme un mal-aimé et qu’il est surtout partant parce que Karim Benzema a dû se désister en raison d’une blessure. C’est une belle forme de justice pour le vétéran de l’AC Milan.

Et il a connu un excellent match avec trois occasions franches, un deuxième but qui a été rappelé par un sifflet en raison de joueurs blessés et deux retournés acrobatiques.

Un artiste

Mbappé a une fois de plus imposé sa domination sur cette rencontre, lui qui présente une fiche de cinq buts et deux passes en trois parties à cette Coupe du monde.

Pour certains athlètes, le sport c'est de l'art. Mbappé est un grand maître et le gazon est son canevas.

Il a une deuxième et une troisième vitesse, et quand on pense que son couvreur court avec lui, il finit par le dépasser avec une force venue d’on ne sait où.

Mais sur son but, marqué à la 74e minute, il a pratiquement arrêté le jeu. Tout est parti d’un moment de flottement dans la surface française, d’un ballon dégagé vers Giroud qui a remonté le terrain et passé sur sa droite à Ousmane Dembélé.

Celui-ci a ensuite envoyé le ballon vers Mbappé dans le coin supérieur droit de la surface polonaise, où il a eu tout son temps pour replacer le ballon sur son pied droit et l’envoyer dans la lucarne pendant que deux défenseurs adverses l’observaient.

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Sur sa seconde réussite, il a encore eu le temps de positionner le ballon sur son pied droit, même s’il était entouré de Polonais, pour ensuite envoyer un missile dans la lucarne opposée dans les arrêts de jeu (90 + 1).

Styles opposés

On a vu deux styles qui s’opposent. Les Français ont proposé un jeu fluide, une courtepointe de passes précises finement ciselées.

En seconde mi-temps, les Bleus ont eu des séquences de possession tout à fait magnifiques, où les Polonais étaient pratiquement spectateurs.

Ceux-ci n’ont pas démérité, bien au contraire, mais leurs mouvements de ballon étaient plus carrés.

On était plus dans le jeu brut digne de l’image qu’on se fait de l’Europe de l’Est d’une autre époque. Et on n’écrit pas ça pour leur porter préjudice, mais plutôt pour indiquer un certain manque de raffinement face au jeu français.

Encaisseurs

Certes, la France a joué un match efficace et a été plus entreprenante, mais la Pologne s’est battue férocement.

Les hommes en rouge et blanc ont eu leurs chances, surtout en première demie, et ils ont été en mesure de déstabiliser la défense française. Hugo Lloris a d’ailleurs dû réaliser un petit miracle suivi d’un sauvetage sur la ligne des buts par Raphaël Varane.

Mais on a dit des Polonais qu’ils excellaient dans la souffrance et ils l’ont démontré à maintes occasions.

Ayant le menton d’Arturo Gatti, ils ont encaissé les attaques françaises sans broncher, sauf deux fois, mais ils se sont quand même relevés.

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