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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Coupe du monde du Mont-Sainte-Anne: une journée très émotive pour une coureuse locale qui comptait sur de nombreux partisans venus l'appuyer

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-10-12T22:49:34Z
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Une famille de Saint-Féréol-les-Neiges a vécu une journée très émotive.

Bernard et Roxane Vermette ont vécu les débuts et la fin de la Coupe du monde au Mont-Sainte-Anne. «J’ai participé à la première Coupe du monde en 1991 et ma fille a pris le départ de la dernière, a exprimé le paternel qui était aussi de la distribution de 1992 à 1994. On a vécu beaucoup d’émotions en fin de semaine. On espère que la Coupe du monde sera de retour bientôt, mais on a profité de chaque moment.»

Même si elle n’a pas connu la course souhaitée, Roxane a pu constater qu’elle comptait sur une légion de supporteurs. Plusieurs de ses proches étaient présents et certains avaient même concocté des affiches dont une où l’on pouvait lire Vermette la comète.

«Je savais que j’étais bien entourée, mais c’est quelque chose de le voir pendant la course. Ça signifie beaucoup pour moi. Je suis un peu déçue de ma performance qui n’a pas été à la hauteur de leurs attentes. Contrairement au début de saison, la forme n’était pas là. J’ai bien roulé techniquement, mais je manquais de vitesse en montée.»

«Je jongle avec mon entraînement à tous les matins à 6 h, mon travail et mes études, d’ajouter la coureuse de 25 ans. J’ai donné le meilleur de mes possibilités et je peux être fière de moi.»

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Le père a rassuré sa fille. «Il n’y a pas que le résultat qui compte, a-t-il mentionné. Elle met tellement d’efforts et d’énergie. C’est déjà un exploit de se retrouver dans le Top 50 au monde. Je suis très, très fière.»

Des réalités très différentes

Bernard estime qu’il est difficile pour les Québécoises de rivaliser avec les coureuses qui évoluent au sein d’équipes professionnelles. «Il y a une différence incroyable entre une fille qui court dans une équipe professionnelle et Roxane et les autres qui évoluent au sein d’une équipe privée. Nos filles n’ont pas les moyens financiers pour rivaliser alors que leurs adversaires n’ont qu’à se soucier de s’entraîner et de courir. Il ne manque qu’une petite coche à Roxane pour se retrouver dans une équipe professionnelle.»

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Vermette a été retirée du parcours avec trois tours à faire. Elle a terminé en 40e place et Laurie Arseneault a terminé en 39e place.

Domination suédoise

Championne du monde, la Suédoise Jenny Rissveds a remporté la victoire par 3 min 30 s sur Samara Maxwell qui a écrit une page d’histoire en devenant la première néo-zélandaise à remporter le titre au classement cumulatif. La Britannique Evie Richards a complété le podium dans une fin de course endiablée.

Championne nationale, Jennifer Jackson a terminé en 8e place. Il s’agit du meilleur résultat canadien chez les femmes depuis la 3e position d’Emily Batty en 2019.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Chez les hommes, la victoire fut l’affaire du Britannique Charlie Aldridge qui a devancé le Chilien Marti Vidaurre Kossmann et le Français Mathis Azzaro.

DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC
DIDIER DEBUSSCHERE/JOURNAL DE QUEBEC

Tyler Orschel a été le meilleur Canadien avec une 12e position. Quant à Léandre Bouchard, il se retrouvait dans le Top 20 avant qu’une chute avec deux tours à parcourir le repousse au 33e rang. Il s’est blessé à un genou.

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