Meurtre à Saint-Zotique: un véhicule suspect capté par une caméra de surveillance
La victime n’a toujours pas été identifiée
Laurent Lavoie et Maxime Deland
Le ou les suspects derrière le meurtre de l’homme retrouvé dans un champ en Montérégie auraient été filmés par une caméra de surveillance, dans la nuit de lundi, en train de se débarrasser du corps de la victime.
Le véhicule utilitaire sport (VUS) transportant vraisemblablement la victime est apparu aux alentours de 1h20, sur la 69e avenue, près de l’autoroute 20, à Saint-Zotique.
Il a pénétré à vive allure sur un vaste terrain, avant de quitter la scène environ 2 minutes plus tard, selon les images d’une caméra de surveillance d’un résident qu’a pu consulter Le Journal.
«On ne voit personne, précise le citoyen, qui a préféré taire son nom par crainte de représailles. On sait que le chauffeur débarque. [...] On ne sait pas si l’autre porte a été ouverte parce que l’arbre la cache.»
Macabre découverte
C’est seulement vers 14 h 45 que le propriétaire du terrain, un cultivateur local, a fait la macabre découverte, après avoir été alerté par un passant.
La Sûreté du Québec (SQ) a plus tard confirmé que la victime, qui portait une veste rouge et dont le visage avait été violenté, a été assassinée.
La dépouille a été transportée au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale, à Montréal, afin de permettre son identification.
Selon nos informations, l’individu serait d’âge adulte, possiblement d’origine mexicaine.
On ignore quelle arme a été utilisée pour commettre le crime.
Important déploiement
Les enquêteurs et les techniciens en identité judiciaire de la SQ ont passé une bonne partie des journées de lundi et mardi sur les lieux du meurtre.
Le corps de police provincial a même déployé des agents au sol pour fouiller les environs et utilisé un drone afin d'aider à comprendre ce qui s’est produit et récupérer le plus d’éléments de preuve possible.
Aucun suspect n’a été épinglé dans cette affaire et le motif du crime demeure un mystère.
La scène pour le moins inhabituelle n’a pas semblé inquiéter les quelques voisins interrogés par Le Journal.
«Moi, j’ai mon ami George, lance, sourire en coin, Jean Archambault, en référence à son bâton de baseball. Si quelqu’un arrive proche, pas très loin, [...] je suis capable de me défendre.»
Les responsables d'une ferme qui se trouve non loin de la scène de crime n’ont pas souhaité commenter l’affaire.