Corey Perry a brassé ses coéquipiers

Dave Lévesque
SUNRISE | Après vingt minutes, les Oilers s’en allaient droit dans le mur et les relents de juin 2024 commençaient à sentir très fort.
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À ce moment, ils tiraient de l’arrière 3 à 0 après avoir fait preuve d’indiscipline et avoir accordé deux buts aux Panthers alors que ceux-ci étaient en avantage numérique. Ça prenait quelqu’un qui se lève.
Le gars qui s’est levé a remporté la Coupe Memorial, la Coupe Stanley, le Championnat du monde junior et deux médailles d’or olympiques entre autres choses. Du haut de ses 40 ans, Corey Perry a livré un message inspiré à ses coéquipiers.
«Je ne vais pas dire exactement ce qu’il a dit, mais il a vécu ces moments, ce n’est pas le genre de gars à se lever et crier tout le temps, a mentionné Leon Draisaitl. Il a tout gagné ce qu’il y a à gagner et il veut gagner encore alors quand il se lève, ça retient l’attention, c’est tout un leader.»
«Ce n’est rien qu’on n’avait jamais entendu avant, mais il fallait que quelqu’un le dise à ce moment précis, a souligné Darnell Nurse. De temps en temps, ça prend un rappel de ce qui doit être fait. Parfois tu as besoin de quelqu’un qui se lève, qui retient l’attention et qui nous remet dans notre match.»
Pickard génial
Mine de rien, Calvin Pickard présente une fiche de sept victoires et aucune défaite depuis le début des séries éliminatoires et il est venu en relève de Stuart Skinner lors des deux dernières rencontres.
«C’est malheureux pour Stuart, on a pris des pénalités en première période, dont deux bâtons élevés ce que je déteste, mais on avait besoin de changer le ton, a expliqué Kris Knoblauch. À mesure que le match a progressé, Calvin a fait les arrêts quand on en avait besoin, dont un très important en prolongation.»
Leon Draisaitl a souligné que le vétéran de 33 ans s’est levé dans un moment important pour soulever l’équipe.
«Il se retrouve dans des situations difficiles. Il arrive à 0-3, il n’est pas réchauffé et il faut les gros arrêts. Il a été spectaculaire.»
Trop relaxes
Les Panthers ont fini par échapper le match même s’ils tenaient fermement le volant après vingt minutes. Il y a les Oilers qui se sont relevés avec aplomb, mais ce n’est pas que ça.
«On a peut-être été un peu trop nonchalants au début de la deuxième période, a expliqué Matthew Tkachuk. Ils ont marqué tôt en avantage numérique et ils ont continué d’attaquer. On a fini par s’éparpiller un peu et notre jeu n’était pas aussi bien lié qu’en première période.»
Même si les Panthers vont vouloir oublier cette défaite aussi vite que les Oilers ont voulu oublier celle de lundi soir, tout n’est pas à jeter selon Tkachuk.
«On peut retenir notre jeu en première période, en troisième période et au début de la prolongation. Nous avons fait beaucoup de bonnes choses.»