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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Convention républicaine: Trump cimente son emprise sur les républicains

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Agence QMI

2024-07-16T17:39:07Z
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Après avoir obtenu le plein soutien des délégués de son parti et une longue ovation, Donald Trump récolte mardi les fruits de sa mainmise sur les républicains, au deuxième jour de leur convention à Milwaukee.

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Plusieurs anciens rivaux du candidat doivent s’exprimer sur scène, dans une illustration très chorégraphiée de l’unité de la droite américaine derrière le septuagénaire.

Le thème de la sécurité est à l'ordre du jour. L'enjeu de la frontière au sud des États-Unis est souvent évoqué par les candidats lors de cette deuxième soirée.

À commencer par Nikki Haley, très appréciée des électeurs républicains modérés et indépendants. L’ex-gouverneure de Caroline du Sud a vertement critiqué le milliardaire par le passé, alertant l’opinion sur un risque de «chaos» en cas de nouvelle présidence Trump.

L’ancienne ambassadrice américaine à l’ONU n’avait d’ailleurs pas prévu de se rendre à la convention de Milwaukee, mais la tentative d’assassinat de Donald Trump a complètement rebattu les cartes, accélérant l’agrégation des républicains autour de la candidature du rescapé.

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Getty Images via AFP
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Elle s’exprimera en milieu de soirée.

L'ancien candidat à l'élection présidentielle, Vivek Ramaswamy, et allié indéfectible de Trump, a commencé son discours vers 20 h 30. Le républicain a affirmé qu'être Américain en 2024 signifie de «croire aux idéaux de 1776», a rapporté CNN. 

«Cela signifie que nous croyons au mérite, que l'on progresse dans ce pays non pas en fonction de la couleur de sa peau, mais en fonction du contenu de son caractère et de ses contributions. Cela signifie que nous croyons en l'État de droit. Je le dis en tant qu'enfant d'immigrés légaux dans ce pays, cela signifie que votre premier acte d'entrée dans ce pays ne peut pas enfreindre la loi. C'est pourquoi nous fermerons la frontière sud dès le premier jour», a-t-il ajouté.

Getty Images via AFP
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Ron DeSantis, Ted Cruz... d’autres ex-rivaux de Donald Trump doivent aussi prendre la parole mardi et projeter l’image d’une armée en marche pour déloger le démocrate Joe Biden de la Maison-Blanche. L'ex-président devrait apparaître à la convention vers 21 h, selon CNN.

Le candidat républicain à la vice-présidence J.D. Vance s'est présenté à la convention quelques minutes avant Donald Trump, qui a pris quelques instants pour saluer la foule. Ils se sont réunis vers 21 h pour une ovation dans la salle.

«Un guerrier»

La première journée de la convention, lundi, a été marquée par la première apparition publique de Donald Trump depuis la tentative d’assassinat contre lui.

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L’homme de 78 ans, un pansement sur l’oreille droite, est arrivé à 21 h entouré de ses gardes du corps dans l’immense salle omnisports où s’était succédé depuis le matin tout le gratin du «Grand Old Party».

La foule s’est alors levée d’un bloc et les acclamations ont fusé des gradins, ainsi que les cris «USA, USA».

AFP
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L’ancien président n’a pas prononcé de discours, mais est allé s’asseoir dans le carré VIP, entouré de ses soutiens les plus fervents, au premier rang desquels ses fils Donald Junior et Eric.

Parmi les spectateurs survoltés se trouvait une bonne partie des quelque 2400 délégués qui, plus tôt, avaient massivement apporté leur voix pour désigner Donald Trump candidat du Parti républicain à la présidentielle du 5 novembre.

«Trump a une volonté que je n’ai vue chez aucun autre être humain. Il est fantastique. Je crois qu’il est protégé par nos prières et l’amour que nous lui portons. Et il a l’air en forme. Il respire la force», s’enthousiasme Connie Davie, une ardente militante.

Austin Utley, un autre admirateur de l’ancien président, ne peut cacher son émotion. «Sa simple présence ici, seulement deux jours après avoir été la cible de tirs, illustre pourquoi tout le monde le soutient: car c’est un guerrier», affirme-t-il.

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L’autre événement notable de l’ouverture de la convention a été l’annonce par Donald Trump du choix de son futur vice-président, J. D. Vance, un sénateur de 39 ans parmi les plus fidèles de ses lieutenants.

Cet élu antisystème, au parcours atypique puisqu’il a aussi bien fait carrière dans l’armée que dans la Silicon Valley, devrait rassurer les électeurs les plus à droite du parti, tandis que Donald Trump tente des percées parmi les modérés.

«Le plus gros moustique du monde»

L’ex-magnat des affaires s’est aussi lancé cette semaine à la conquête de voix en dehors de son parti.

Il a invité le candidat indépendant Robert Kennedy Jr, à abandonner la course et à le soutenir face à Joe Biden.

Le militant anti-vaccin – neveu du président assassiné «JFK» – a toutefois refusé de jeter l’éponge.

Une vidéo de la conversation entre les deux hommes a fuité dans les réseaux sociaux mardi matin. On entend Donald Trump évoquer les tirs qui l’ont visé samedi, lors de son rassemblement de campagne en Pennsylvanie.

C’est comme avoir été piqué par «le plus gros moustique du monde!» raconte-t-il.

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