Contrat de Kaprizov: le proprio du Wild a eu quelques sueurs froides

Agence QMI
Lorsque Kirill Kaprizov n’a pas accepté le plus gros contrat de l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH), le propriétaire du Wild du Minnesota n’était pas tout à fait dans son assiette.
Craig Leipold l’avoue: il a commencé à se poser des questions le 9 septembre dernier. Les négociations avec l’attaquant et son agent Paul Theofanous allaient bon train, mais l’offre de 128 millions $ en huit ans n’a pas fait mouche.
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Il s’agissait à ce moment d’une nouvelle rapportée par l’informateur du site Daily Faceoff, Frank Seravalli, qui a été confirmée depuis.
«Ce n’est pas comme si elle avait été refusée. Elle n’a seulement jamais été acceptée», a dit Leipold à propos de la première proposition du Minnesota, mardi durant un entretien avec The Athletic. «Nous avons été inquiets, pour être complètement honnêtes. On se disait: “Wow! Où est-ce qu’on s’en va? Quelle est la vraie préoccupation ici?”»
L’état-major du Wild s’est rapidement remis au travail. Trois semaines après cette déception, le Wild a gonflé d’un million $ par an son offre, ce qui a satisfait le clan Kaprizov.
Pas une question d’argent
Le directeur général Bill Guerin et ses adjoints n’ont jamais vraiment perdu la foi. L’athlète de 28 ans a fait comprendre à l’organisation qu’il n’avait aucune intention de partir. Or, c’est Theofanous qui était un client un peu plus difficile à convaincre.
«Les questions de Kirill étaient toujours à propos de l’équipe et de sa compétitivité, et notre engagement à nous battre pour remporter la coupe Stanley. Il n’a jamais parlé d’argent. C’était toujours son agent», a confié Leipold.
Celui qui possède le Wild depuis 2008 n’en est pas à son premier immense contrat. En 2012, il a autorisé l’octroi des contrats jumeaux de 13 ans et 98 millions $ de Zach Parisé et Ryan Suter.
Le propriétaire peut se targuer d’avoir négocié le plus gros contrat de l’histoire de la LNH à ce jour. Il reconnaît néanmoins qu’il y a eu une véritable flambée des prix. Dix-sept millions de dollars par saison, l’homme de 73 ans ne s’attendait pas à voir cela durant sa carrière.
«Je ne pensais honnêtement pas que nous irions jusqu’à ce montant. La masse salariale ne fait qu’augmenter», a reconnu Leipold. «C’est ce que nous devions faire. Les joueurs de la trempe de Kirill acceptent ce genre de contrat.»