Contact perdu avec un bateau parti pour Gaza avec de l'aide humanitaire

AFP
Le service de presse de la «Flotille pour la liberté», un mouvement international non violent de soutien aux Palestiniens, a indiqué jeudi soir avoir perdu le contact avec son navire qui transportait de l'aide humanitaire à Gaza.
• À lire aussi: Pourquoi les Gazaouis ne reçoivent-ils pas l’aide humanitaire dont ils ont cruellement besoin ?
• À lire aussi: La France va reconnaître l'État de Palestine
• À lire aussi: Trêve à Gaza: l'émissaire américain acte l'échec des pourparlers et accuse le Hamas
«Nous avons perdu tout contact avec l'équipage du Handala», le bateau qui se dirige vers Gaza, a écrit le service de presse sur Whatsapp.
«Les communications ont été brouillées et de nombreux drones ont été aperçus dans les environs. Cela pourrait signifier qu'ils ont été interceptés ou attaqués», a ajouté le service de presse.
Selon le site permettant de suivre en temps réel le Handala, le bateau se trouvait dans les eaux internationales face à l'Égypte, encore loin de Gaza.
Le bateau avait quitté il y a une dizaine de jours le port de Syracuse, en Sicile, avec une quinzaine de militants à bord.
Cet ancien chalutier norvégien, chargé de matériel médical, de nourriture, d'équipement pour enfants et de médicaments, avait également embarqué deux élues de La France Insoumise (LFI), Gabrielle Cathala et Emma Fourreau.
Cette initiative intervient environ deux mois après le départ du Madleen, un autre navire parti d'Italie le 1er juin pour «briser le blocus israélien» à Gaza.
Le voilier avait alors à son bord 12 militants, dont la militante écologiste Greta Thunberg et l'eurodéputée LFI Rima Hassan, qui avait été détenue trois jours après l'interception du navire, à environ 185 kilomètres à l'ouest de la côte de Gaza.
Israël, dont l'offensive a débuté au lendemain de l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023, a imposé début mars au territoire palestinien un blocus humanitaire.
Ce blocus a entraîné de très graves pénuries de nourriture, médicaments et autres biens de première nécessité, et n'a été que partiellement assoupli.