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L'article provient de TVA Sports
Sports

Construction d’un centre d’entraînement réservé au volleyball: les promoteurs ont bon espoir d’obtenir l’appui de la Ville de Québec

Photo courtoisie, École d'entrepreneurship de la Beauce
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Photo portrait de Richard Boutin

Richard Boutin

2025-07-11T15:30:00Z
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Il ne manque que la contribution financière de la Ville de Québec pour qu’un groupe de passionnés de volleyball aille de l’avant avec la construction d’un centre d’entraînement, qui accueillerait notamment le programme sport-études et qui comblerait un manque important de plateaux dans la région.

Les travaux du projet, évalué à 20 millions de dollars, débuteront en juin 2026 avec une ouverture prévue à l’automne 2027, si la Ville accepte d’apporter sa contribution. Le projet sera lancé cet automne avec les plans des architectes et l’obtention des permis nécessaires à la construction. Si le projet voit le jour comme souhaité, il s’agira du premier centre d’entraînement réservé au volleyball au Québec.

Dans cette optique, les instigateurs ont rencontré le directeur-adjoint au bureau du maire Charles Pagé et le conseiller responsable des infrastructures sportives Jean-François Gosselin le 17 juin, deux jours après le grand succès de la Ligue des nations.

«Nous avons reçu un accueil extrêmement favorable, a raconté Clément Lemieux, l’ancien entraîneur du Rouge et Or de l’Université Laval, du Vert & Or de l’Université de Sherbrooke et de l’équipe canadienne masculine. Peut-être pas à 100%, mais je m’attends à un retour positif. La Ligue des nations a eu un impact important dans la région. Ce fut un succès populaire, mais le volleyball, c’est plus que ça. Nous avons toujours été convaincus du potentiel de notre sport et la Ville a bien compris la situation. Les planètes s’alignent.»

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Dans une déclaraton écrite qu'il nous a fait parvenir, le cabinet du maire mentionne ceci. «La Ville ressent l'enthousiasme des gens de Québec pour la pratique du volleyball, notamment avec la venue de la Ligue des nations qu a attiré des foules record au Centre Vidéotron et qui sera de retour l'année prochaine. Nous avons fait part aux porteurs du projet de notre intérêt favorable à la construction d'une installation si les partenaires et les conditions sont réunies. Nous avons tout pour faire de Québec la capitale du volleyball au Canada, une autre manière d'atteindre notre objectif de devenir la ville la plus active au pays.»

Campagne grand public et partenaires financiers

Si la participation de la Ville est essentielle pour que le projet voie le jour, Lemieux et ses partenaires ont concocté un plan d’affaires qui prévoit une campagne de financement populaire de l’ordre de deux millions. L’organisme sans but lucratif (OSBL) qui sera créé misera sur des partenaires et contractera également un prêt de dix millions pour compléter le montage financier.

Un site déjà identifié

Si l’endroit doit demeurer secret pour le moment, le site qui accueillera le futur centre d’entraînement est identifié. «Un terrain d’une valeur de 2,5 millions nous sera offert, a confirmé Lemieux, qui a occupé le poste de directeur général du Patro Roc-Amadour pendant 22 ans, avant de quitter ses fonctions en décembre dernier. Au départ, nous avions identifié 20 sites potentiels. Après avoir validé plusieurs aspects, nous avons gardé un site. Au travers ces démarches, la Ville a pu voir le sérieux de notre groupe.»

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Volleyball de plage

«Le projet comporte aussi un volet de volleyball de plage, a indiqué Lemieux. Il y a 126 terrains de beach l’été et zéro à l’hiver. On veut permettre aux adeptes du volleyball de plage de jouer 12 mois par année. Québec veut être la ville du sport au Canada et il n’y a pas de place pour pratiquer un sport olympique. Ça ne tient pas la route. C’est un projet emballant pour la région et ça serait une énorme déception pour la jeunesse si on ne reçoit pas une réponse positive. Le volleyball féminin est en excellente santé et le masculin est en meilleure santé après une période inquiétante.»

«Il manque aussi de terrains pour le volleyball à six contre six, ajoute Lemieux. Pour développer l’excellence, ça ne marche pas, d’avoir 1 h 30 d’entraînement par semaine.» Lancé il y a 15 ans avec 24 participants, dont 22 filles, le sport-études compte maintenant 80 joueurs, dont 30 garçons, et 16 équipes civiles, comparativement à deux au départ.

Des plages horaires pour trois autres sports seront aussi disponibles. «Tout le monde a besoin de plateaux et la demande est incroyable, a affirmé Lemieux. Le volleyball occupera 75 à 80% des plages horaires, mais on accueillera aussi le flag football, qui sera aux Jeux olympiques en 2028, le futsal et l’ultimate Frisbee. Ça va nous permettre de rentabiliser les espaces.»

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