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L'article provient de Le Journal de Québec
Politique

Conseil national: sécurité renforcée pour le Parti Québécois

Le chef Paul St-Pierre Plamondon a récemment reçu des menaces

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Photo portrait de Patrick Bellerose

Patrick Bellerose

2024-04-13T14:21:17Z
2024-04-13T15:41:15Z
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Les participants au Conseil national du Parti Québécois doivent montrer patte blanche, ce week-end. Les mesures de sécurité ont été renforcées à la demande de la formation souverainiste, devant le climat social tendu et les menaces envers son chef. 

Pour la première fois depuis l’époque de Pauline Marois, les délégués et observateurs doivent vider leurs poches et passer sous un arceau de sécurité avant d’entrer sur les lieux de l’événement, à Drummondville.

À l’époque, les troupes souverainistes venaient d’être ciblées par un attentat au Métropolis lors du rassemblement de victoire de la nouvelle première ministre péquiste. L’événement avait fait un mort.

Cette fois, c’est la direction du Parti Québécois qui a approché la Sûreté du Québec afin d’évaluer les mesures à prendre. À la mi-mars, un homme de 40 ans a été arrêté après avoir formulé des menaces de mort envers Paul St-Pierre Plamondon.

«Vous connaissez un certain nombre d’événements, dont certains me concernant, qui nous ont amenés à travailler avec la Sûreté du Québec en leur disant: nous, on veut être exemplaires, on veut être dans les meilleures pratiques, et la Sûreté du Québec, donc, nous a accompagnés pour s’assurer qu’à tous les niveaux, nos pratiques étaient celles qui étaient recommandées», a expliqué le chef péquiste.

Paul St-Pierre Plamondon précise toutefois que le nombre de menaces à son endroit n’a pas augmenté récemment.

Quelque 500 personnes sont attendues pour ce conseil national, qui porte sur l’habitation.

Climat tendu

Les élus de l’Assemblée nationale, tout comme ceux des autres paliers gouvernementaux, font face à des commentaires et des menaces de plus en plus inquiétants.

L’homme arrêté récemment avait promis d’exterminer la famille de Paul St-Pierre Plamondon, si celui-ci ne faisait pas la promotion d’une «immigration zéro».

«Tu vas [...] forcer tous les immigrés de couleur [à] un rapatriement forcé vers leur nation. Non négociable», lui dictait-il.

Lors de la dernière campagne électorale, un important déploiement de sécurité avait d’ailleurs été mis en place pour chacun des chefs de partis.

À l’époque, Paul St-Pierre Plamondon avait d’ailleurs révélé que la Sûreté du Québec lui avait proposé de porter une veste pare-balle durant ses événements publics.

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