Confusion autour des horaires pendant la grève: «Nos équipes sont à pied d’œuvre», assure la DG de la STM
Agence QMI
Les équipes de la Société de transport de Montréal (STM) mettront en place des communications plus claires au cours de la journée afin que les heures d’ouverture du réseau pendant la grève soient mieux communiquées aux usagers.
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Dans les messages communiqués par la STM au cours des derniers jours, les heures indiquées correspondaient à l’heure d’arrivée des derniers métros et bus à leur destination, et non à leur dernier départ.
En entrevue avec Mario Dumont à LCN, mardi, la directrice générale de la STM, Marie-Claude Léonard, a convenu que les communications avaient mal été comprises par une bonne partie de la population.
«On s’est rendu compte que le message n’avait pas passé, a-t-elle affirmé. On avait beaucoup communiqué que c’était l’heure de fin du service, l’heure d’arrivée au terminus, mais clairement, ça n’a pas passé auprès de notre clientèle.»
C’est pourquoi des correctifs sont en cours d’implantation sur le web et dans les stations.

«Nos équipes sont à pied d’œuvre depuis hier matin, a-t-elle assuré. On se réajuste en continu pour la qualité de l’information. C’est sûr que juste pour les autobus, c’est 3000 tournées quotidiennes qu’il faut gérer dans notre système en temps réel.»
«Depuis hier, sur notre site web, les gens ont vraiment accès aux derniers passages dans leur station, a-t-elle ajouté. Ça devrait faciliter leurs déplacements, a mentionné la directrice générale de la STM. Des affiches sont en préparation [dans les stations].»
Mme Léonard n’exclut pas de faire des représentations si nécessaires afin que soient élargies les heures d’ouverture pendant la grève, si elle venait à se poursuivre.
«Pour nous, c’est sur que le premier objectif, c’est de s’entendre avec le syndicat, a-t-elle affirmé. C’est pour ça qu’on a demandé un facilitateur pour accélérer le rythme. On veut trouver des solutions. On n’est pas à une rencontre près de s’entendre. Il reste du travail à faire.»
«Les équipes regardent tout ce qui se passe sur le terrain, et au besoin on sera au tribunal administratif du travail pour avoir plus d’heures de services, a-t-elle renchéri. Je pense qu’il faut être capable de donner davantage de services pour assurer la santé et la sécurité de la population. C’est toujours une option qu’on a, mais ce n’est pas celle qu’on souhaite utiliser.»
Pour l’instant, cependant, il n’est pas prévu que le débrayage se poursuive au-delà de mardi prochain.
«La STM, ça fait longtemps qu’on le dit, on est en évolution, le statu quo n’est plus une option, a dit Mme Léonard plus tôt dans la journée, en entrevue à QUB, diffusé au 99,5 FM Montréal. On est dans une ère où on doit faire les choses différemment. Pour nous, ce qui est important, c’est de pouvoir donner un service de transport collectif public aux générations futures.»
«On est très conscient que ça a un grand impact sur notre clientèle, a-t-elle ajouté. Quand on prend le transport collectif, on en est dépendant pour notre mobilité. Actuellement, c’est un avis de grève qui prend fin le 17 juin.»
Voyez l’entrevue complète dans la vidéo principale