Conflit armé en Ukraine: le hockey ne restera pas muet
Agence QMI
L’invasion russe en Ukraine ne laisse absolument personne indifférent et le monde du sport, par la voix de ses nombreux porte-étendards, a exprimé sa colère et son profond désarroi à l’égard de cette situation désolante. Certains grands noms, dont le célèbre Wayne Gretzky, ont pris la parole et son message sera porteur, espère l’ancien défenseur Alexandre Picard.
Au cours du plus récent balado «Temps d’arrêt», l’analyste de la chaîne TVA Sports a admis sa tristesse devant les événements troublants qui frappent l’Ukraine. D’ailleurs, Picard, ex-hockeyeur de la Ligue continentale et d’autres circuits européens, est loin d’être insensible à sa cause, lui qui a eu l’occasion de voyager à Kiev à quelques reprises. Il avait ainsi passé un mois dans ce pays lorsqu’il jouait pour les Lions de Prague à sa première campagne outre-mer, en 2012-2013.
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Aussi, il a applaudi lorsque Gretzky a demandé que la Fédération internationale de hockey sur glace retire la Russie du Championnat mondial junior devant être repris en son entièreté cet été en Alberta.
«J’ai adoré sa façon de parler et de prendre position. Quand c’est Wayne Gretzky qui parle, tout le monde va écouter. Le message est clair et on voit de plus en plus de sportifs [s’exprimer sur le sujet], que ce soit au hockey et au soccer. On a vu Robert Lewandowski, le joueur polonais du Bayern Munich : ç’a été l’un des premiers à dire qu’il ne se sentait pas à l’aise de jouer contre la Russie et que ce n’était rien contre les amateurs ou les joueurs de soccer russes. On ne pouvait pas se mettre la tête dans le sable et faire comme si rien n’était. Le monde du hockey va emboîter le pas», a affirmé Picard.
Déjà un aperçu
Celui-ci est pour le moins stupéfait de voir à quel point l’Ukraine a été frappée, tout en saluant cependant le courage des habitants qui ne baissent pas les bras dans cette épreuve terrible.
«Les troupes russes ont pris le pas et envahi par Donbass-Donetsk, qui est un peu plus une section pro-russe de l’Ukraine. Ça, je le sentais déjà à l’époque. On était collé sur la Russie et c’est un peu différent. Quand tu t’en vas à Kiev, c’est magnifique, la ville est tellement belle. [...] Voir les papas laisser leurs femmes et leurs enfants aux frontières pour revenir prendre les armes afin de défendre le pays et le centre-ville de Kiev, c’est symbolique. Je les salue, je ne peux pas croire qu’on est rendu là et je me sens privilégié d’être né au Canada.»