Compte à rebours F1 2025: Max Verstappen peut-il coller un cinquième sacre de suite?
François-David Rouleau
Dévoilées en grande pompe il y a trois semaines à Londres dans un événement spécial soulignant la 75e saison de Formule 1, les bagnoles sont prêtes à se lancer à fond de train dans le premier virage en Australie, ce week-end. Que nous réserve cet autre éreintant calendrier de 24 courses s’étirant jusqu’à décembre?
Un nouveau champion du monde? Des guerres intestines? Des surprises et des déceptions? Quoi qu’il en soit, cette campagne 2025 s’annonce fertile en rebondissements, tant sur les circuits que dans les paddocks.
D’ici vendredi, Le Journal lancera trois questions par jour sur les dix enjeux à surveiller dans le grand cirque de la F1 cette année.
Le quadruple champion du monde en titre, Max Verstappen, semblait imbattable en début de saison 2024. Mais sa monoplace Red Bull capricieuse lui en a fait baver jusqu’à la toute fin. Merci à Lando Norris, qui se veut son principal adversaire cette saison.
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Le pilote anglais a pimenté le spectacle à partir du printemps 2024 en chauffant l’arrière-train du Néerlandais jusqu’à la 22e des 24 étapes de la saison.
Cette année, bien que la RB21 soit légèrement moins «compliquée» à piloter, selon ce qui est ressorti des essais hivernaux à Bahreïn, les résultats de ses tests sont demeurés décevants et inquiétants. L’écurie Red Bull est celle qui a compilé le moins de tours à ces essais présaison où les observateurs ont noté des modifications à l’aérodynamisme et au système de refroidissement.
Au volant d’une monoplace habituée à rouler à l’avant du peloton depuis quatre ans et toujours animé par la soif de vaincre, Verstappen possède toutes les habiletés pour amener constamment sa monture au fil d’arrivée en continuant à gagner.
Surtout, en pilotant avec le couteau entre les dents.
On n’a qu’à penser, dans un passé pas si lointain, à son éclatant pilotage lors du Grand Prix du Brésil l’automne dernier. Ayant démarré de l’avant-dernière ligne, il avait remonté le peloton sous la pluie en livrant une véritable clinique.
«Mad Max» devra user d’ingéniosité et multiplier les prouesses pour devancer les McLaren, les Ferrari et les Mercedes. Car, à l’aube de cette première semaine de course en Australie, le champion du monde en titre n’affichait pas un grand optimisme en vertu des capacités de sa bagnole par rapport aux rivales. La donne devra rapidement changer.
Qui sait, peut-être sera-t-il en mesure d’égaler le record absolu de cinq championnats du monde de suite, établi par nul autre que Michael Schumacher au volant de sa Ferrari de 2000 à 2004.
Une nouvelle question sur la nouvelle saison de F1, ce soir à 19h30.