Compte à rebours F1 2025: Lewis Hamilton procurera-t-il enfin un sacre à Ferrari?
Avec son arrivée à la Scuderia, les attentes sont élevées
François-David Rouleau
Dévoilées en grande pompe il y a trois semaines à Londres dans un événement spécial soulignant la 75e saison de Formule 1, les bagnoles sont prêtes à se lancer à fond de train dans le premier virage en Australie, ce week-end. Que nous réserve cet autre éreintant calendrier de 24 courses s’étirant jusqu’à décembre?
Un nouveau champion du monde? Des guerres intestines? Des surprises et des déceptions? Quoi qu’il en soit, cette campagne 2025 s’annonce fertile en rebondissements, tant sur les circuits que dans les paddocks.
D’ici vendredi, Le Journal lancera trois questions par jour sur les 10 enjeux à surveiller dans le grand cirque de la F1 cette année.
La saison 2024 n’était même pas encore commencée que le nom de Lewis Hamilton circulait à travers le monde et l’univers de la F1 plus rapidement que la SF-24 avec sa signature chez Ferrari. Celle de 2025 démarre de la même façon alors qu’on évalue sa capacité à procurer un premier sacre à la Scuderia en 17 ans.
Son dernier titre chez les constructeurs remonte à 2008, sous l’ère Kimi Raikkonen et Felipe Massa. Depuis, c’est l’affaire de Mercedes (8), Red Bull (6), Brawn et McLaren.
L’arrivée du septuple champion du monde nous permet-elle de croire que Ferrari peut aspirer aux grands honneurs?
Oui. Car avec une bagnole rapide et bien réglée, de bonnes stratégies et des pilotes capables de mettre de la pression et d’amasser de précieux points régulièrement, les tifosi peuvent rêver. Enfin...
Avec son immense bagage d’expériences, sir Lewis sera en mesure de faire la différence chez Ferrari en plus de guider Leclerc, qui est parfois capable de s’égarer dans le peloton.
La lutte s’annonce féroce avec McLaren et Red Bull. À cela s’ajoute Mercedes, si le jeune Andrea Kimi Antonelli est en mesure de suivre le rythme du top 4.
Un doublé?
Hamilton peut-il faire un doublé en remportant le titre chez les pilotes et les constructeurs? Ça, c’est une autre paire de manches, car l’homme à battre reste Max Verstappen. Lando Norris a aussi une cible au derrière de sa McLaren, lui qui a convoité le titre jusqu’en fin de saison l’an dernier.
Une danse automnale à trois ne ferait qu’enrichir le spectacle d’une très longue saison.
L’objectif chez Ferrari, c’est d’abord le titre des constructeurs alors que l’écurie est arrivée à court par 14 points l’an dernier.
Dans une autre classe
Depuis la fin de l’ère Michael Schumacher à la Scuderia en 2006, seul Räikkönen a réussi à tirer la Scuderia dans le cercle vainqueur en 2008, une année après sa conquête chez les pilotes.
Mais ni Fernando Alonso, champion du monde en 2005 et 2006, ni Sebastian Vettel, champion de 2010 à 2014, n’est parvenu à ramener le trophée des constructeurs dans l’usine de Maranello.
Et Räikkönen a échoué à son deuxième règne au sein de l’écurie italienne, de 2014 à 2018, dans la lancée de huit consécrations de suite chez Mercedes.
Hamilton saura-t-il faire danser les tifosi pour la première fois en 17 ans en décembre prochain?
Ce serait une première pour un Britannique depuis Eddie Irvine en 1999.
Le septuple champion du monde âgé de 40 ans se familiarise avec la bête qu’il met à sa main. Son patron, Fred Vasseur, croit que la saison s’annonce encore plus excitante que celle de 2021, quand la bataille entre Hamilton et Verstappen s’était décidée au dernier tour.
Une nouvelle question sur la nouvelle saison de F1 cet après-midi à 15h30.