Accusé de voies de fait, le policier du SPVQ se dit victime de menaces sur les médias sociaux

En raison de menaces à son endroit, le policier du SPVQ qui fait face à des accusations de voie de fait et de voie de fait lésion, Jacob Picard, s’est présenté en personne au palais de justice de Québec pour comparaître officiellement.  

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Bien qu’il n’était pas tenu de le faire puisqu’il pouvait être simplement représenté par avocat à cette étape des procédures, le policier Jacob Picard s’est présenté dans la salle 2.22 pour être formellement accusé de deux chefs de voie de fait et de voie de fait lésion. 

Il était accompagné par son avocat, M^e Maxime Roy, qui représente le policier toujours à l’emploi du service de police, mais attitré à des tâches administratives. 

Le policier Picard devait d’abord comparaître le 28 novembre, mais M^e Roy a indiqué au juge que le «jeune policier du SPVQ» a fait l’objet «de menaces graves et sérieuses sur les médias sociaux» depuis l’annonce de son arrestation lundi. 

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Ainsi, puisque l’adresse qui se trouvait sur la sommation dans le dossier de cour était l’adresse personnelle de l’accusé, M^e Roy a demandé à ce que le document soit placé sous scellé. 

Il semble que les menaces formulées à l’endroit du policier visaient sa personne, mais également sa résidence et les membres de sa famille. 

En raison de cette comparution précipitée, le passage en cour du policier, qui avait d’abord été prévu le 28 novembre, a été repoussé en décembre. 

Altercation accablante

L’ancien membre de l’escouade Gripp, attitré à la surveillance des bars, avait été au centre de deux altercations violentes à l’automne 2021, d’abord au restaurant District de la rue Saint-Joseph où des images de caméra de surveillance le montraient en train de pousser un homme dans le mur. 

Puis, le 20 novembre 2021, Jacob Picard avait aussi poussé violemment un homme sur une voiture de police dans le secteur de la Grande Allée après lui avoir crié «veux-tu que je te gaze, mon hostie».