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L'article provient de Le Journal de Québec
Cuisine

Comment manger le repas d’un resto chic à petit prix?

Photo fournie par Alexandra Diaz
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Alexandra Diaz

2023-04-15T04:00:00Z
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Je ne sais pas pour vous, mais moi, j’ai gardé un petit côté cozy, sauvage ou simplement pantouflard de la pandémie. Je ne reviendrais jamais en arrière, mais j’avoue que je n’ai pas tout à fait retrouvé l’envie de sortir – à moins que ce soit pour un voyage ! J’ai donné de l’amour à notre maison. On y est si bien qu’au moment où une envie de manger au resto nous prend, on opte pour la formule « pour emporter ».

Cela dit, je sais bien que l’expérience de manger frais, servi sur place, est incomparable et que les plats take-out ne rendent aucunement justice au travail des chefs. Je ne le fais donc qu’une fois de temps en temps pour vivre en famille l’expérience traditionnelle des almuerzos, une formule brunch-pas-brunch en mou (chic quand même !). C’est merveilleux.

Tradition chilienne

Quand je suis en visite au Chili dans ma famille, j’aime à la folie nos almuerzos, nos dîners du dimanche. Là-bas, le brunch n’existe pas. On se réunit vers 13 h, on prend l’apéro, on grignote des amuse-gueules puis on passe à table. On mange avec famille et amis un copieux repas jusqu’à 16 h. On traîne ensemble, certains font la sieste, on regarde le foot et on se quitte pour démarrer la semaine chacun de son côté. Cet horaire idéal me permet de m’entraîner tôt ou de faire la grasse matinée, de lancer le lavage, de planifier la semaine, de vérifier si les devoirs des ados sont faits – et s’ils ne m’en ont pas passé une petite vite ! – et de passer un dimanche après-midi tranquille à faire ce que j’aime le plus au monde, manger !

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Le prix du midi

Les ados d’Alex qui attendent les boîtes de sushis.
Les ados d’Alex qui attendent les boîtes de sushis. Photo fournie par Alexandra Diaz

Pour vivre l’almuerzo ici au Québec, je commande des plats du midi dans un grand restaurant qui offre les commandes pour emporter. Ça donne un take-out fabuleux, d’un restaurant fabuleux, sans occasion fabuleuse. Le prix plus doux d’un menu du midi, en cette période économique difficile, correspondant à l’heure de notre almuerzo. C’est une pierre deux coups et j’adore ça. On encourage nos restaurateurs en respectant notre budget. Notre récente expérience, lors du congé pascal, a été royale avec les sushis de chez Park, du chef propriétaire Antonio Park.

Le restaurant Park.
Le restaurant Park. Photo fournie par Alexandra Diaz

J’ai lu de lui qu’il se décrit comme ayant une tête québécoise, un cœur latino et du sang coréen. Ça me donne envie de lui demander d’être mon ami. On est allés chercher nos boîtes de sushis choisies au hasard sur son site et on a plongé dans notre dégustation : la simplicité de la salade asiatique avec noix grillées m’a conquise et, contre toute attente, je pense avoir développé une adoration pour les makis de tofu croustillant, salsa criolla, tempura de légumes et feuille de soja. Moi qui pourtant mange du poisson cru pour déjeuner tant j’aime ça !

Quelques plats de sushis commandés au restaurant Park.
Quelques plats de sushis commandés au restaurant Park. Photo fournie par Alexandra Diaz

Cette formule de grandes tables à notre brunch nouveau genre deviendra un classique. Prochain essai : j’hésite entre le Kitano Shokudo (ancien Otto bistro) dans le Plateau Mont-Royal, ou le restaurant Hélicoptère, dans Hochelaga.

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