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L'article provient de TVA Sports
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Comment le Combine a transformé Bo Horvat

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Photo portrait de Nicolas Cloutier

Nicolas Cloutier

2025-06-03T04:00:00Z
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En 2015, la Ligue nationale de hockey (LNH) intégrait un nouvel exercice aux tests physiques des espoirs qui ont traditionnellement lieu à Buffalo. Bo Horvat avait déjà été repêché deux ans plus tôt. Mais ce nouveau test a mené à son éclosion.

Il y a une dizaine d’années, la LNH innovait en ajoutant une épreuve de sauts verticaux sur des plaques biomécaniques. Une technologie sophistiquée permettait d’extraire des données sur l’efficacité des mouvements du joueur.

«Tout repose autour de la direction, de la puissance et du timing du saut produit par le joueur», vulgarise au téléphone le directeur de la Centrale de recrutement de la LNH, Dan Marr.

Ce qui nous ramène à Horvat, qui, on vous le rappelle, s’était déjà soumis au Combine deux ans plus tôt.

«Quand je l’avais observé à London à l’époque, j’avais vu qu’il manquait de puissance dans ses premières enjambées, raconte Marr. Il avait besoin de temps pour se mettre en marche et il n’arrivait pas à se détacher des autres.»

Il se trouve qu’un acteur important de l’intégration du nouvel exercice de sauts était l’un des responsables du conditionnement physique des Canucks de Vancouver à l’époque.

Al Charest/Calgary Sun/QMI Agency
Al Charest/Calgary Sun/QMI Agency

«Je lui ai demandé: "Est-ce que les plaques biomécaniques peuvent nous dire comment exactement [Horvat] peut être plus explosif? Comment peut-il améliorer sa vitesse de pointe et maintenir cette vitesse plus longtemps?" Il a souri et m’a montré les différentes données», poursuit Marr.

Les Canucks se sont alors servis du premier échantillon de données tirées de l’épreuve au Combine de 2015 pour s’attaquer au coup de patin d’Horvat.

«Grâce aux plaques biomécaniques, souligne Marr, ils ont développé un programme d’entraînement pour Bo.»

Le joueur de centre a progressivement gagné en vitesse dans les années qui ont suivi, un travail hors glace qui s’est répercuté dans ses statistiques. Après une saison recrue de 25 points, Horvat a augmenté sa marque personnelle à 40 en 2015-2016, puis à 52 en 2016-2017 avant d’afficher sa meilleure moyenne de production avec 44 points, dont 22 buts, en seulement 64 rencontres en 2017-2018.

Une victoire pour la science, mais aussi pour le Combine.

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