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L'article provient de Le Journal de Montréal
Santé

«Comment elles font les autres femmes Louise pour aimer ça vieillir?»

Photo Adobe Stock
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Photo portrait de Louise Deschâtelets

Louise Deschâtelets

2025-08-07T23:00:00Z
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J’ai 50 ans et ça fait quelques années que je me bats avec la ménopause en même temps qu’avec le père de mes enfants. J’ai tellement tout donné à mon monde, que je ne supporte plus de me faire dire que j’ai changé, que je suis moins appétissante, et que je manque de patience.

Pour être claire, j’ai fait un burnout pendant la pandémie, tellement le 24/24 avec mes deux post-ados et mon conjoint m’ont mise à bout. J’aurais préféré du 24/24 à l’école où au moins personne ne cible mes livres en trop, mes sautes d’humeur et mes bouffées de chaleur.

Je parlais récemment avec ma sœur (deux ans de différence avec moi), du fait qu’on n’achale jamais les hommes avec leurs cheveux gris, leur perte de tonus musculaire et leur bedaine de bière. Mais à nous les femmes, tous les petits détails qui nous agacent, on dirait que nos proches prennent plaisir à nous les remettre sur le nez, incluant nos conjoints et nos enfants.

Sur les conseils de ma sœur, j’ai renouvelé ma garde-robe de printemps pour me donner un peu de pep dans le soulier comme disait mon père. Mais le plaisir a été de courte durée. Comme en plus on a annulé nos vacances parce que nos grands n’étaient plus disponibles après avoir trouvé un emploi d’été, que mon conjoint n’avait pas envie de se retrouver seul avec moi et ma mauvaise humeur dans un motel du Saguenay pour deux semaines, ce n’est pas la joie autour du BBQ cet été.

Comment elles font les autres femmes Louise pour aimer ça vieillir ? Parce qu’il paraît qu’il y en a plusieurs qui aiment ça ! Moi, j’en peux pu ! Je me trouve pas belle, même dans mes nouveaux vêtements. J’haïs quand mon chum me dit que je le suis belle, et je m’astine avec lui jusqu’à ce qu’il pitche sa canette de bière dans la piscine. Maudit que c’est pas drôle vieillir !

Jeune au fond

Si vous vous sentez jeune au fond de vous-même, et bien vous allez faire l’effort d’aller consulter. D’abord en médecine pour savoir où en est l’état de vos hormones. Ensuite pour savoir comment vous pourriez améliorer les malaises physiologiques inhérents au processus de la ménopause. Et finalement, en psychologie, pour savoir dans quelle mesure vous avez véritablement réglé votre problème de burnout. Vous vous devez ça et vous le devez également à vos proches.

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