Comment Chantal Fontaine célèbrera son 60e anniversaire

Chantal Fontaine évolue sur nos écrans depuis plusieurs décennies. Capable d'incarner une multitude de personnages, elle continue d’impressionner par son immense talent d’actrice. Et, à l’aube de la soixantaine, elle n’a pas fini de nous étonner par son audace et ses rôles, aussi diversifiés que captivants.

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On te reverra dans la série Bon matin Chuck, que peux-tu nous dire de cette deuxième saison?

Je n’ai pas grand-chose à dire pour le moment puisque je n’ai même pas lu les textes, encore! (rires) Nous commençons à tourner en novembre et ça se fera à Québec. La suite a été écrite par Pierre-Marc Drouin, qui a entre autres signé In Memoriam, donc j’ai bien hâte de découvrir son univers. J’adore aussi toute l’équipe, on est impatients de se retrouver. Je me doute que mon personnage vivra encore toutes sortes d’aventures, mais ça ne sera assurément pas plate ni monotone.

Tes derniers projets font ressortir un beau côté comique chez toi. Le perçois-tu?

Je le ressens aussi et j’en suis très heureuse. J’ai également participé à une websérie dernièrement où je faisais plutôt de la comédie, et j’ai adoré le rôle. Ce sont des personnages un peu arides, ce qui apporte un effet comique. Mais, peu importe que je fasse rire, réfléchir ou bouger les choses, ce que j’aime, c'est simplement apprendre des textes et créer des personnages. Ce n’est que du bonheur pour moi de me retrouver en équipe et de faire ce que j’aime profondément. En général, c’est juste positif de pouvoir encore travailler dans ce domaine, vu les conditions actuelles difficiles. À mon âge, je ne travaille plus autant que lorsque j’avais 40 ans!

Tu auras justement 60 ans prochainement. Comment célèbreras-tu cette grande étape?

Par un petit séjour à Londres en amoureux au mois de novembre. Sinon, on fera de la rénovation et de la construction dans notre maison de campagne. C’est mon cadeau à moi, pour moi, avec amour! Je déteste magasiner du linge, mais emmène-moi dans une boutique de céramique, et j’aurai beaucoup de plaisir! (rires)

Comment te sens-tu par rapport à ce changement de décennies?

Je vais avoir 60 ans, mais j’ai aussi des amies qui en ont 80. On avance tous dans la vie, on n’y peut rien. Je suis grand-mère cinq fois et ça me rend bien heureuse. J’aurais bien voulu rester à 42 ans, mais je souhaite essayer de le vivre le plus sereinement possible. À partir de là, le travail est personnel. La grande question, c'est «comment est-ce que je désire remplir le temps qu’il me reste?» J’ai terminé mes aventures en restauration, mes enfants et petits-enfants sont heureux, alors j’en suis à penser à moi. De quoi j’ai envie? Quelles sont les choses qu’il me reste à faire et qui m’intéressent réellement? Ça passe beaucoup par le bricolage de ma maison de campagne, qui deviendra notre résidence principale au fil du temps.

Comment vont tes enfants et tes petits-enfants?

Ma fille est proche de nous, mais mon fils habite à Los Angeles, donc il faut s’adapter. Chaque été, tous nos petits-enfants viennent nous visiter pendant 10 jours au chalet. On appelle ça le camp de mamie et grand-papa. C’est super le fun! Un de mes petits-fils m’a même dit qu’il voulait revenir pour cinq semaines l’année prochaine, je crois donc que l'expérience est réussie!

Quel genre de grand-maman es-tu?

Je suis celle qui s’occupe de la nourriture. Et ils mangent, mes petits! Ils savent que je cuisine bien, donc ils sont toujours autour de l’îlot. Ils viennent toujours faire l’épicerie avec moi. Ça me fait plaisir, moi qui aime cuisiner. J’adore aussi être dans l’eau, donc j’ai toujours mes petits canards qui me suivent pas trop loin.

Est-ce que le fait d’être grands-parents vous rapproche en tant qu’amoureux, ton conjoint et toi?

Je suis avec Robert (Lamarche) depuis bientôt 29 ans. Je dirais que ça met du ciment dans les bases déjà bien établies. On partage tellement de choses, notre cœur est à la même place. Ça nous va bien! On a aussi bien hâte de faire notre voyage à Londres ensemble. Malgré les rénovations qui peuvent être houleuses, on est très bien tous les deux.

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