Comme Poilievre, Duhaime veut libérer le Québec des wokes
Gabriel Côté | Agence QMI
Éric Duhaime a repris pour son compte les mots du nouveau chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, qui disait hier vouloir libérer le Québec du gouvernement woke de Justin Trudeau.
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«Nous redonnerons espoir aux Québécois, au lieu d’être contrôlés par un gouvernement centralisateur et woke à Ottawa », a déclaré Pierre Poilievre, en français, à l’intention des électeurs du Québec samedi soir.
Dimanche matin, Éric Duhaime s’est dit animé de cette même volonté.
«D’une certaine façon, je pense que oui», a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il est animé de la même volonté que Pierre Poilievre.
Selon le chef du Parti conservateur du Québec, le «wokisme» consiste à vouloir diviser la société en fonction de certaines caractéristiques, touchant principalement l’orientation sexuelle et l’identité de genre, et de pratiquer la discrimination positive.
«C’est souvent ça, a-t-il déclaré. C’est de mettre les différences de l’avant et d’essayer de diviser la société en fonction de nos différences».
Mais y a-t-il des partis wokes au Québec ?
«Québec solidaire s’autodécrit comme woke. Sur plusieurs enjeux aussi, M. Legault joue la carte. Nous autres, ce n’est pas notre priorité.»
Appelé à préciser en quoi le premier ministre «joue cette carte», le chef conservateur a balbutié qu’il allait sortir plus tard «des exemples de certains programmes, de certaines affaires ».
«C’est la volonté de bien paraître», a-t-il résumé.
Poilievre
Avant d’entrer dans son autobus de campagne dimanche matin, Éric Duhaime a félicité Pierre Poilievre pour son élection à la tête du PCC. Il a paru enthousiaste à l’idée de peut-être collaborer éventuellement avec le nouveau chef conservateur au fédéral, avec qui il juge avoir des atomes crochus.
«Hier j’étais très content. M. Poilievre a ouvert la porte sur GNL Québec. Il l’a même mentionné dans son discours de victoire. Il n’y a pas cinq partis qui sont en faveur de GNL au Québec, il y en a un seul et c’est nous.»
Selon lui, il serait également plus facile pour le Québec de rapatrier les pleins pouvoirs en immigration avec Pierre Poilievre à la tête du pays.