Combattre le crime à Montréal

Pierre Poilievre, Candidat à la course à la direction du Parti conservateur du Canada
Des criminels ont tué deux hommes à Montréal cette semaine, en public, et en plein milieu de la journée. Face à la montée des crimes violents, de plus en plus de Montréalais ne reconnaissent plus leur ville ou songent à quitter les quartiers qu’ils habitent depuis longtemps.
Il n’est plus question de conflits entre les membres des gangs de rue; ces derniers ciblent même des innocents au hasard pour marquer des points sur les «territoires» de leurs adversaires comme dans un jeu vidéo. L’an dernier, la police de Montréal a même visité le «boss de la rue» de la mafia pour lui demander son aide pour réduire la violence des gangs de rue à Montréal-Nord.
C’est inacceptable.
C’est le temps de dire haut et fort ce que les gens ordinaires réalisent, mais que les politiciens refusent d’avouer. L’approche «woke» envers les criminels ne marche pas.
Abolition des peines
Avec son projet de loi C-5, Justin Trudeau veut abolir les peines minimales obligatoires pour des crimes comme l’importation illégale, la décharge avec intention, l’extorsion et le vol avec une arme à feu. Comme la mairesse Valérie Plante à Montréal, il encourage ceux qui souhaitent «définancer» la police. Plutôt que de lutter contre les vrais criminels, Trudeau préfère s’attaquer aux honnêtes propriétaires d’armes à feu, avec son projet de loi C-21 et le rachat obligatoire de plusieurs catégories d’armes. Mais cela ne changera rien. Les criminels et les gangs de rue ne vont jamais acheter leurs armes d’un fournisseur légal, les enregistrer auprès des autorités ou les remettre au gouvernement dans le cadre d’un programme de rachat.
La grande majorité des armes à feu utilisées dans des crimes sont obtenues illégalement des États-Unis. Les fonds dépensés sur le rachat obligatoire auraient mieux servi à lutter contre ce trafic.
En 2021, le passeur d’armes William Rainville fut arrêté en traversant la frontière américaine avec 248 pistolets, presque autant que ce que la police de Montréal a saisi cette année. Il a obtenu une peine de 5 ans, mais est sorti de la prison en 12 mois. Cela n’a aucun bon sens.
Si je deviens premier ministre, je m’engage à combattre les criminels, les gangs de rue et les passeurs d’armes. J’engagerais plus de policiers et d’agents de sécurité à la frontière pour arrêter la contrebande d’armes.
Je travaillerais aussi à rétablir les peines obligatoires abolies par les libéraux pour les vrais criminels qui utilisent des armes à feu, notamment ceux qui récidivent. Bien que les jeunes qui commettent une erreur doivent avoir une chance de se réinsérer dans la société, les criminels endurcis qui mettent en danger le public doivent rester en prison. La sécurité de nos villes et de nos quartiers doit passer en premier.

Pierre Poilievre
Candidat à la course à la direction du Parti conservateur du Canada