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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Meurtre d'une fillette en France: le suspect a «paniqué» après avoir tenté de la «racketter»

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2025-02-12T10:21:36Z
2025-02-12T19:38:53Z
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Le jeune homme suspecté d'avoir poignardé à mort une enfant de 11 ans en France, voulait «racketter» Louise mais a «paniqué» quand elle a crié, a indiqué mercredi le procureur chargé du dossier, qui a requis son placement en détention provisoire. 

• À lire aussi: Meurtre d'une fillette de 11 ans en France: un homme et sa mère interpellés

Le jeune homme suspecté d'avoir poignardé à mort une enfant de 11 ans en France, voulait «racketter» Louise mais a «paniqué» quand elle a crié, a indiqué mercredi le procureur chargé du dossier, qui a requis son placement en détention provisoire.

L'intention du jeune homme de 23 ans, qui avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur le 4 février, était «de racketter une personne pour se calmer» après une altercation lors d'une partie d'un jeu vidéo en ligne mais il a «paniqué» lorsque Louise s'est mise à crier, a expliqué le procureur Grégoire Dulin, dans une conférence de presse.

Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège de la petite commune d'Épinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans un bois, à quelques centaines de mètres de l'établissement scolaire.

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L'autopsie a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», a précisé une source du parquet.

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La petite amie du suspect de 23 ans, soupçonnée de non-dénonciation de crime, va également être présentée à un juge en vue d'une possible inculpation. Le parquet a demandé à son encontre un placement sous contrôle judiciaire.

Les gardes à vue des parents du suspect, également interrogés pour non-dénonciation de crime, ont elles été levées mercredi en fin d'après-midi, a indiqué M. Dulin.

Le procureur a précisé que le principal mis en cause avait avoué son crime mardi en fin d'après-midi après l'avoir nié au début de sa garde à vue qui avait commencé lundi soir.

«Il déclarait aux enquêteurs que, très en colère, après une dispute avec un joueur en ligne, il sortait de son domicile, vêtu de sa doudoune noire dans laquelle se trouvait habituellement selon lui un couteau de type Opinel», a déclaré M. Dulin.

«Son intention était de voler ou de racketter une personne pour se calmer», a-t-il décrit.

Le suspect a expliqué avoir croisé en début d'après-midi Louise, qui portait son portable autour du cou, et a décidé de la suivre.

Il l'a attirée dans un bois, en prétextant avoir perdu un objet.

«Arrivé dans un coin tranquille, il lui disait qu'il allait fouiller ses affaires pour lui voler de l'argent en la menaçant avec un couteau», a détaillé le procureur.

«Alors qu'il voulait fouiller son sac, elle se mettait à crier. Paniqué par ses cris, il la faisait tomber à terre et lui portait plusieurs coups de couteau», a poursuivi M. Dulin.

Le procureur a expliqué que l'enquête de voisinage et des témoignages s'étaient révélés déterminants pour mener à l'interpellation du jeune homme.

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Actuellement étudiant en informatique, le suspect «consacre la majeure partie de son temps libre à jouer aux jeux vidéo et reconnaît pouvoir être pris de violentes colères, ce que confirme son entourage.»

Sa soeur de 19 ans, entendue comme témoin, l'a qualifié de «violent, nerveux, agressif» et a déposé une main courante à son encontre en avril 2023 après avoir subi des violences de sa part.

L'intention du jeune homme de 23 ans, qui avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur le 4 février, était «de racketter une personne pour se calmer» après une altercation lors d'une partie d'un jeu vidéo en ligne mais il a «paniqué» lorsque Louise s'est mise à crier, a expliqué le procureur Grégoire Dulin, dans une conférence de presse.

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Le corps de Louise, disparue à la sortie de son collège de la petite commune d'Épinay-sur-Orge vendredi après-midi, a été retrouvé vers 2h30 samedi dans un bois, à quelques centaines de mètres de l'établissement scolaire.

L'autopsie a permis «de relever la présence de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les zones vitales», a précisé une source du parquet.

La petite amie du suspect de 23 ans, soupçonnée de non-dénonciation de crime, va également être présentée à un juge en vue d'une possible inculpation. Le parquet a demandé à son encontre un placement sous contrôle judiciaire.

Les gardes à vue des parents du suspect, également interrogés pour non-dénonciation de crime, ont elles été levées mercredi en fin d'après-midi, a indiqué M. Dulin.

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Le procureur a précisé que le principal mis en cause avait avoué son crime mardi en fin d'après-midi après l'avoir nié au début de sa garde à vue qui avait commencé lundi soir.

«Il déclarait aux enquêteurs que, très en colère, après une dispute avec un joueur en ligne, il sortait de son domicile, vêtu de sa doudoune noire dans laquelle se trouvait habituellement selon lui un couteau de type Opinel», a déclaré M. Dulin.

«Son intention était de voler ou de racketter une personne pour se calmer», a-t-il décrit.

Le suspect a expliqué avoir croisé en début d'après-midi Louise, qui portait son portable autour du cou, et a décidé de la suivre.

Il l'a attirée dans un bois, en prétextant avoir perdu un objet.

«Arrivé dans un coin tranquille, il lui disait qu'il allait fouiller ses affaires pour lui voler de l'argent en la menaçant avec un couteau», a détaillé le procureur.

«Alors qu'il voulait fouiller son sac, elle se mettait à crier. Paniqué par ses cris, il la faisait tomber à terre et lui portait plusieurs coups de couteau», a poursuivi M. Dulin.

Le procureur a expliqué que l'enquête de voisinage et des témoignages s'étaient révélés déterminants pour mener à l'interpellation du jeune homme.

Actuellement étudiant en informatique, le suspect «consacre la majeure partie de son temps libre à jouer aux jeux vidéo et reconnaît pouvoir être pris de violentes colères, ce que confirme son entourage.»

Sa soeur de 19 ans, entendue comme témoin, l'a qualifié de «violent, nerveux, agressif» et a déposé une main courante à son encontre en avril 2023 après avoir subi des violences de sa part.

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