Colisée de Québec: le maire Bruno Marchand ouvert à «regarder» la proposition de musée
Il n’a cependant pas changé d’avis et estime qu’il vaut mieux le démolir et construire du logement à la place


Stéphanie Martin
Le maire de Québec va jeter un œil sur la proposition de musée de l’innovation et des transports pour le vieux Colisée, mais il croit toujours qu’il vaudrait mieux démolir le bâtiment pour laisser place à de l’habitation.
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La proposition du GIRAM sera détaillée mercredi. Le groupe a déjà rencontré la conseillère membre du comité exécutif responsable du patrimoine, Mélissa Coulombe-Leduc, ainsi que la directrice générale d’ExpoCité, Catherine Chénier, a révélé mardi Bruno Marchand.
«On va regarder la proposition. Moi, je ne l’ai pas vue encore», a-t-il avancé. «Tant mieux s’il y a des gens qui amènent des propositions. On va voir ce que la commission d’urbanisme et de conservation va nous dire et, dans les plus brefs délais, on va pouvoir dire ce qu’on fait avec ça, en fonction de ce qui nous a été présenté.»
Opinion inchangée
Le maire assure: «Mon opinion ne change pas. Mais je trouve ça intéressant que des citoyens et des groupes proposent des projets.»
Le GIRAM souhaite voir dans l’ancien aréna un musée des transports, de l’innovation et de la technologie, comme il s’en trouve dans d’autres grandes villes.
Le maire, lui, souhaite pouvoir répondre à des besoins de la Ville sur ce site. «Notamment du logement, des espaces verts. De pouvoir nourrir autour du Grand Marché une communauté intéressante.»
Facture
Le chef d’Équipe Priorité Québec, Patrick Paquet, aimerait connaître les coûts de l’aménagement d’un musée et de son opération. «Est-ce qu’on va créer un nouveau musée aux frais des contribuables de la ville de Québec et qui va être encore sur le compte de taxes? C’est inacceptable. Qui va payer la facture?»
Jackie Smith, conseillère de Limoilou et cheffe de Transition Québec, a hâte de voir le projet proposé. «Pour le Colisée, il n’y a pas de solution claire», dit-elle. Elle craint qu’un quartier résidentiel soit affecté par les «nuisances» en provenance du Centre Vidéotron, de la voie ferrée et du parc industriel à proximité.
«De pencher plutôt vers un projet événementiel avec quelques logements, ce serait mieux. Mais garder le Colisée tel quel ou le démolir, je n’ai pas de préférence nécessairement.» Elle souligne que la démolition comporte moins de risques financiers qu’une requalification.
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