Coincés pour du pot livré par la poste

Le SPVQ a annoncé lundi l’arrestation de trois individus pour possession de cannabis illicite et possession dans le but d’en faire le trafic après avoir intercepté des colis contenant la drogue grâce à la collaboration de Postes Canada.

Le service de police explique avoir été appelé à faire enquête après que Postes Canada l'a avisé des livraisons prévues.

«Ils étaient connus pour des infractions en semblable matière, et Postes Canada a levé le drapeau pour prévenir nos enquêteurs et permettre l’ouverture d’une enquête», explique Marie-Pier Rivard, porte-parole du SPVQ.

Les quantités impliquées dans la livraison permettent aux policiers de croire que les individus envisageaient la revente de la substance illicite. Les trois personnes arrêtées, trois hommes dans la vingtaine, pourraient ultérieurement faire face à des accusations de possession de cannabis illicite et de possession dans le but d’en faire le trafic.

Illégal

Même si le cannabis a été légalisé en 2018 au Québec, le SPVQ insiste toutefois sur l’illégalité de l’achat à l’extérieur de la province et la livraison par la poste. 

«C’est illégal. Le cannabis devient du cannabis illicite s’il n’est pas acheté à la SQDC et qu’on cherche à le faire livrer au Québec», indique M^me Rivard, précisant que l’Unité ACCES Cannabis du SPVQ avait ouvert 25 enquêtes en matière de contrebande par voie postale depuis le début de l’année 2022.

«C’est quand même très fréquent, plus qu’on pourrait le penser. Les gens pensent à tort qu’ils peuvent acheter ailleurs et le faire livrer.»

Postes Canada possède d’ailleurs aussi une structure d’enquête pour identifier les colis potentiellement illégaux. «Nous sommes en contact constant avec eux», ajoute la porte-parole du SPVQ.