Cohabitation vélo-voiture: «Ça devient vraiment bordélique», estime un avocat

Le décès d’une cycliste de 31 ans sur l’avenue du Parc à Montréal, dimanche, a relancé une nouvelle fois le débat sur la sécurité routière dans un contexte où, selon un avocat spécialisé, la cohabitation entre les usagers devient de plus en plus complexe.

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«Ce sont de terribles drames à chaque fois que ça arrive. [...] C'est quelque chose qui part avec une balade et qui se termine comme ça», a déploré Me Éric Lamontagne, avocat spécialisé en défense d’infractions routières au micro d’Isabelle Maréchal à QUB radio et télé, diffusé simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal, lundi.

Face à la prolifération des moyens de transport, comme les trottinettes électriques, Me Lamontagne se montre peu optimiste: «On en voit de plus en plus. Ça devient vraiment bordélique de s'assurer, de voir tout ça et de prévoir toutes ces présences-là sur la route».

Pour lui, une partie de la solution passe par une meilleure sensibilisation, notamment de la part de la SAAQ, mais aussi par le respect des règles de la part de chaque usager.

«Les règles de sécurité routière s'appliquent aux cyclistes également. Et parfois, il y a certains cyclistes qui ont peut-être tendance à les tenir pour acquis, au même titre qu'il y a effectivement des gens sur la route aussi qui ont tendance à ne pas penser, ne pas regarder, ne pas être vigilant et se dire qu'on n'est plus seul sur la route», a-t-il affirmé.

«Si tout le monde faisait attention, il n'y en aurait pas d'accident. [...] Il faut rentrer dans un contexte où une simple petite promenade peut changer en un cauchemar total si les gens ne sont pas concentrés à la tâche. Alors, s'ils ne sont pas concentrés [...], on a un problème. Rien n'empêche aussi de recevoir une certaine éducation.»

Écoutez l’entrevue complète ci-dessus.