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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Coco Belliveau: d’humoriste à rappeuse

Coco Belliveau a travaillé avec le réalisateur Kèthe Magané pour son premier mini-album rap.
Coco Belliveau a travaillé avec le réalisateur Kèthe Magané pour son premier mini-album rap. Photo courtoisie, Josée Houle
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Photo portrait de Raphaël Gendron-Martin

Raphaël Gendron-Martin

2022-08-06T04:00:00Z
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Présente depuis quelques années dans le milieu de l’humour, la Néo-Brunswickoise Coco Belliveau vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc. Avec le mini-album Succès souvenirs 1991, l’humoriste partage son amour pour... le rap ! Le Journal s’est entretenu avec elle.

• À lire aussi: Dans l’univers musical de Coco Belliveau

Au début de la pandémie, Coco Belliveau a partagé sur son Instagram quelques extraits d’elle en train d’improviser des morceaux de musique rap. Cela avait capté l’attention de la rappeuse Calamine, qui l’avait invitée à collaborer à la chanson Pas le temps de scroll down.

L’humoriste avait aussi fait la rencontre virtuellement du réalisateur Kèthe Magané. Ce dernier allait par la suite envoyer à Coco Belliveau quelques beats de son cru sur lesquels la chanteuse y a ajouté des paroles. La voici donc qui arrive avec un mini-album de cinq pièces, Succès souvenirs 1991. Comme son titre l’indique, l’humoriste s’est directement inspirée des pubs télé des années 1990. 

«Quand j’étais jeune, j’écoutais YTV [une chaîne de télévision jeunesse canadienne] et il y avait des pubs en anglais un peu quétaines. J’avais tout le temps les airs dans la tête!» Née en décembre 1991, Coco Belliveau a vécu la décennie des années 1990 sur le tard, vers l’âge de 11 ou 12 ans. 

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«Dans le temps, on disait qu’au Nouveau-Brunswick, on était un peu 10 ans en retard [rires]!»

Parce qu’elle avait deux sœurs plus vieilles, la jeune Coco avait rarement le choix de la musique qu’elle voulait écouter. 

«J’écoutais ce que mes sœurs ou mes parents écoutaient. Ce n’est pas moi qui décidais.»

La découverte du rap

Rendue à l’université, elle a «trouvé» le rap. Ce fut le coup de foudre. C’était son style de musique. Quels rappeurs l’ont influencé pour son premier E.P.? Elle nomme dans la foulée Qveen Herby, D-Track, Alaclair Ensemble et, bien sûr, Calamine.

Dans les prochaines années, Coco Belliveau aimerait marier ses deux passions : l’humour et la musique. 

«Mon but ultime, ce serait de combiner les deux sur scène, dit celle qui a fait quelques chansons lors de son passage au Dr. Mobilo Aquafest. J’adore les deux. Mais je n’ai pas encore trouvé exactement le degré. Parce que les tounes sont quand même nettement moins drôles que le stand-up, même si elles ne sont pas sérieuses non plus. Mon cœur cherche toujours la blague.»

Parlant humour, Coco Belliveau jouera ce mois-ci son spectacle Toxique à Montréal et Québec. 

«Le concept du spectacle est simple. Ça fait des années que je consulte. Et chaque fois que je fais rire ma psy, je prends en note exactement ce que j’ai dit. Et j’ai construit un show avec ces affaires-là. Ça traite de santé mentale, mais c’est assez léger pour que les gens puissent en rire avec moi.»


Le mini-album de Coco Belliveau, Succès souvenirs 1991, est disponible. L’humoriste présentera aussi son spectacle solo Toxique le 16 août, au Bordel Comédie Club de Montréal, et le 24 août, à ComediHa ! Fest-Québec.

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