500 millions $ pour les CLSC pour en finir avec les agences privées


Annabelle Blais
Le parti québécois veut que les CLSC redeviennent les portes d’entrée pour le système de santé et promet d’augmenter leur budget de 500 millions $. Il croit ainsi pouvoir être en mesure d’arrêter complètement le recours aux agences privé, et ce, dans un premier mandat.
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Le parti compte bonifier les moyens de ces établissements de santé présents partout dans la province pour désengorger les urgences et faciliter l’accès aux soins de première ligne. Par le fait même, les conditions de travail des infirmières seraient aussi améliorées.
Le parti promet d’ailleurs d’abolir le temps supplémentaire obligatoire et adopterait une loi définissant des ratios professionnels/ patients.
« Sous la CAQ, le modèle de CLSC a été mis à mal », dit le chef Paul St-Pierre Plamondon qui ajouter que la formation de François Legault a été incapable de maintenir les services dans les CLSC ruraux, particulièrement en Abitibi-Témiscamingue où le chef se trouvait dimanche matin.
D’ailleurs, le parti propose de créer un statut spécial à l’Abitibi-Témiscamingue et le Nord-du-Québec en raison de problèmes de main-d’œuvre dans ces régions. « Il faut donner un coup de barre », a expliqué le chef. Ce statut permettrait d’accorder des primes particulières ou négocier différemment les conventions collectives.
Il veut ainsi mettre fin à l’approche du « mur à mur » et revenir à une approche adaptée à chaque région.
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