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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Classique mondiale de baseball : comment ça marche?

Le Canada est dans le groupe C avec les États-Unis, le Mexique, la Colombie et la Grande-Bretagne

Le phénomène Shohei Ohtani est un joueur-clé pour la formation du Japon.
Le phénomène Shohei Ohtani est un joueur-clé pour la formation du Japon. Photo Yuichi Yamazaki / AFP
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2023-03-07T14:46:42Z
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La Classique mondiale de baseball est à des années-lumière d’être aussi populaire que la Coupe du monde de soccer. Le format des deux événements sportifs est toutefois semblable. Qui est donc le «groupe de la mort» pour cette édition 2023 de la grande compétition internationale de baseball? Pour la première phase du tournoi, qui se déroule parallèlement aux États-Unis, au Japon et à Taïwan du 8 au 15 mars, chacun des quatre groupes compte cinq équipes et seulement les deux meilleures atteindront les quarts de finale. 

• À lire aussi: Un match de deux circuits et six points produits pour Shohei Ohtani

 

Groupe A – Taïwan (2e rang mondial), Pays-Bas (7e), Cuba (8e), Panama (12e), Italie (16e)

Les matchs du groupe A sont lancés avec un important duel entre Cuba et les Pays-Bas. Misant sur plusieurs joueurs originaires de l’île de Curaçao, dans les Antilles néerlandaises, la formation des Pays-Bas est à surveiller. Le club cubain ne représente plus la puissance d’autrefois au baseball. Le gagnant de cette partie pourrait très bien terminer deuxième du groupe, derrière Taïwan, qui a l’occasion de jouer à domicile.

Alfredo Despaigne représente l'équipe cubaine.
Alfredo Despaigne représente l'équipe cubaine. Photo Kazuhiro Nogi / AFP

 

Groupe B – Japon (1er), Corée du Sud (4e), Australie (10e), République tchèque (15e), Chine (30e)

Le Japon domine le classement mondial et sortira logiquement de ce groupe B. En plus du phénomène Shohei Ohtani, la formation nippone mise sur de nombreux joueurs intrigants, dont le voltigeur Masataka Yoshida, qui a décidé de faire le saut en Amérique du Nord cette saison avec les Red Sox de Boston. La Corée du Sud pourrait fort bien obtenir la deuxième place tandis que la Chine et la République tchèque sont fortement négligées, avec raison.

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Le Japonais Masataka Yoshida, au camp d'entraînement des Red Sox.
Le Japonais Masataka Yoshida, au camp d'entraînement des Red Sox. Photo Megan Briggs / Getty Images via AFP

Groupe C – États-Unis (3e), Mexique (5e), Colombie (11e), Canada (14e), Grande-Bretagne (22e)

L’équipe canadienne pourrait-elle franchir la phase des groupes pour la première fois à la Classique mondiale de baseball, après avoir mordu la poussière en 2006, 2009, 2013 et 2017? Tout semble possible... Champions en titre, les États-Unis, qui comptent à nouveau sur une équipe d’étoiles du baseball majeur, sont dans une classe à part. Le Canada devra donc gagner contre la Grande-Bretagne, la Colombie et le Mexique pour arriver à ses fins. Le dernier match du Canada, le mercredi 15 mars contre les Mexicains, pourrait être déterminant.  

Nolan Arenado a été couronné en 2017 avec la formation américaine.
Nolan Arenado a été couronné en 2017 avec la formation américaine. Photo Mike Ehrmann / Getty Images / AFP

Groupe D – Venezuela (6e), République dominicaine (9e), Porto Rico (13e), Nicaragua (17e), Israël (20e)

La République dominicaine est notamment privée de Vladimir Guerrero fils, qui a dû se retirer du tournoi par mesure préventive, en raison d’une blessure à un genou. Les Dominicains s’en sortiront, mais la compétition sera féroce derrière entre Porto Rico, Israël, le Nicaragua et le Venezuela. La formation vénézuélienne semble en bonne position, mais il faudra se méfier des Portoricains, dirigés par l’ancien receveur Yadier Molina et finalistes de la précédente édition. C’est peut-être celui-là le «groupe de la mort».

L'équipe portoricaine, finaliste à la plus récente Classique mondiale de baseball, en 2017.
L'équipe portoricaine, finaliste à la plus récente Classique mondiale de baseball, en 2017. Photo Jayne Kamin-Oncea / Getty Images / AFP

  • En cas d’égalité au classement au terme de la phase des groupes, le bris est d’abord déterminé par le résultat du match ayant opposé les deux équipes. Pour une triple égalité, on s’en remet au nombre de points alloués par manche disputée en défensive dans les duels impliquant les formations à égalité.
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