Fillette retrouvée: les bénévoles mobilisés «encore sur l’adrénaline»

Dans le tumulte des opérations policières pour retrouver la fillette de 3 ans en bordure de l’autoroute 417, mardi, se trouvaient des bénévoles, eux aussi habités par le sentiment de vouloir aider.

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«Encore sur l’adrénaline» au lendemain de la découverte de l’enfant, disparue depuis dimanche, le coordonnateur de site pour l’Association québécoise des bénévoles en recherche et sauvetage (AQBRS), Dany Chaput, avoue ne pas avoir beaucoup dormi au cours des derniers jours, en entrevue sur les ondes de QUB, au 99,5 FM Montréal.

Depuis son poste de commandement, situé tout juste derrière l’autobus de la Sûreté du Québec (SQ), à Coteau-du-Lac, il coordonnait les activités des bénévoles avec celles des autorités.

Ceux-ci ne se sont pas laissé abattre par l’épuisement et ils ont répondu présents.

«J’ai réveillé mon équipe à 4h du matin, mardi, pour savoir s’ils pouvaient être sur le site à 7h [...] Ça fait partie de notre emploi. C’est pour ça qu’on travaille fort, pour faire la différence», déclare M. Chaput.

C’est d’ailleurs un «territoire très dense avec beaucoup d’herbe haute et de chiendent» qui attendait son équipe et les nombreux bénévoles provenant de différentes régions de la province pour prêter main-forte lors des recherches de la fillette.

L’un d’entre eux s’est même fait retirer 17 tiques attachées à sa peau, raconte le coordonnateur, touché par la «solidarité présente dans les équipes de l’AQBRS», dont les efforts ont finalement porté leurs fruits.

Lorsqu’il a appris que l’enfant avait finalement été retrouvée, ses «genoux ont plié [et il a] versé quelques larmes», se rappelle M. Chaput. Celui-ci s’est immédiatement dépêché de répandre la bonne nouvelle à tout le monde.

Du jamais vu

Même si les membres des 23 groupes de l’AQBRS répartis dans la province se pratiquent et s’entraînent tous les mois pour être fin prêts à affronter n’importe quelle situation, M. Chaput affirme sans équivoque que c’est la première fois qu’il participe à «un moment aussi important».

«Les enfants ont beaucoup de résilience. Je ne peux pas m’imaginer qu’[elle] ait pu passer autant de temps [dans la chaleur] et qu’elle s’en soit sortie malgré tout», confie-t-il, soulagé.

Outre le soulagement de retrouver la fillette de trois ans indemne après plusieurs jours, le sentiment de «voir des gens travailler main dans la main donne confiance en l’humanité et aide à garder la tête haute», confie M. Chaput, prêt à accomplir une prochaine mission.