La grève des autobus scolaires provoque une circulation plus dense devant les écoles
Les enseignants et la direction doivent aller la gérer


Jérémy Bernier
La grève des chauffeurs d’autobus entraîne tout un casse-tête pour certains établissements scolaires qui doivent gérer une circulation accrue d’automobilistes qui viennent porter leurs enfants à l’école.
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C’est notamment le cas de l’École d’éducation internationale Filteau, dans Sainte-Foy à Québec, qui doit déployer du personnel supplémentaire depuis lundi pour assurer la sécurité de tous en attendant le retour à la normale.

«C’est environ 80 voitures supplémentaires remplies d’enfants qui voyageaient habituellement en autobus qui arrivent chaque matin devant l’école», explique la directrice Isabelle Lacombe.

Une rotation de six personnes issues du personnel enseignant et de la direction s’ajoute quotidiennement aux surveillants déjà en place pour gérer la circulation.
On a également fait un rappel des consignes de sécurité pour le «dépôt» des enfants.
Plus de gestion
Le midi et le soir, un service de surveillance a aussi été mis en place pour les parents qui ne sont pas en mesure de venir chercher immédiatement leurs enfants à la fin des cours.

«C’est beaucoup de gestion, mais la philosophie de l’école, c’est de trouver des solutions quand il y a des problématiques», lance Mme Lacombe, qui assure qu’aucun incident n’est survenu pour le moment.
«Ça se passe bien pour le moment, on est prêt à faire le nécessaire le temps que ça durera. C’est pour la sécurité de nos jeunes qu’on fait ça», ajoute-t-elle.
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