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L'article provient de Le Journal de Montréal
Sports

Cinquième revers de suite du Canadien: une autre séance d’hypnose

Photo AFP / GETTY IMAGES
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Photo portrait de Jonathan Bernier

Jonathan Bernier

2024-11-08T05:00:00Z
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Un autre match, une autre défaite. Une cinquième de suite, une neuvième lors des 11 derniers matchs.

À ce rythme, le Canadien sera assurément dans le mix: celui pour la loterie du premier choix. Et Kent Hughes pourra obtenir son billet ou la boule du boulier avant Noël.

Avec ce revers de 5 à 3 face aux Devils du New Jersey, le Tricolore flirte déjà avec les bas-fonds du circuit. Il est chanceux que d’autres formations de la division Atlantique, comme les Bruins et les Sénateurs, aient également amorcé la saison dans le cirage, sans quoi les Montréalais seraient sur le point de se faire semer.

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Encore une fois, c’est le travail défensif qui peut être pointé du doigt. À l’image de ce qui s’est passé sur les deux premiers buts des Flames, mardi, les troupiers de Martin St-Louis ont subi quelques séances d’hypnose dans leur territoire.

Une première fois lorsque Jack Hughes a traversé l’enclave sans être trop importuné avant de permettre à Jesper Bratt d’ouvrir la marque. La seconde, lorsque Jonas Siegenthaler s’est amené dans le dos des cinq joueurs du Tricolore, trop concentrés à regarder Paul Cotter lutter pour la rondelle avec Josh Anderson dans le coin de la patinoire.

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Même Messmer n’aurait pas fait mieux.

Newhook, d’un bout à l’autre

Au moins, le Canadien s’est battu jusqu’à la toute fin. Ce qui a fait défaut à quelques reprises au mois d’octobre.

Mais ce n’est pas normal que Brendan Gallagher, qui joue sur ce qui lui reste de vapeur d’essence à 32 ans, soit celui qui fonce le plus ardemment au filet.

Ce qui a valu au vétéran de marquer son quatrième but en six matchs, un sixième depuis le début de la saison.

Il y a le deuxième trio à qui on ne peut pas reprocher grand-chose. Jake Evans est issu de la même rage de vaincre que celle de Gallagher. L’unité qu’il forme avec Juraj Slafkovsky et Alex Newhook a été pour la deuxième fois en autant de rencontres depuis qu’elle existe la plus menaçante dans le camp montréalais.

Après avoir frappé à la porte à quelques occasions mardi, Alex Newhook a ajouté deux buts à sa fiche. Son deuxième, qu’il a inscrit après avoir traversé la patinoire d’un bout à l’autre avec la rondelle, était de toute beauté.

Des rumeurs circulent selon lesquelles, à ce moment, Jean-Nicolas Blanchet, mon collègue du Journal de Québec, a tenté d’effacer toute trace de sa chronique de jeudi matin dans laquelle il remettait en question l’acquisition de Newhook.

Mutisme inquiétant

Étant donné que le Canadien n’est pas capable d’avoir quatre trios qui fonctionnent en même temps, les récents succès de cette deuxième unité réinventée coïncident avec le mutisme soudain du premier trio.

À eux trois, Cole Caufield, Nick Suzuki et Kirby Dach ont été limités à trois tirs et un total de sept tentatives. Rappelons que ces trois attaquants obtiennent les deux tiers des minutes que le Tricolore joue en supériorité numérique.

Puisqu’ils demeurent tout de même les deux principales armes du Tricolore, il était normal que Caufield et Suzuki se retrouvent sur la glace lorsque Martin St-Louis a retiré Samuel Montembeault au profit d’un sixième attaquant.

L’entraîneur-chef du Canadien leur avait adjoint Newhook et Gallagher. Ça n’a pas eu l’effet souhaité, mais ce fut la preuve de la reconnaissance de St-Louis pour le travail exécuté plus tôt dans le match.

Pendant ce temps, Dach réchauffait le banc.

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