Publicité
L'article provient de TVA Sports
Sports

Cinq joueurs qui risquent de disputer leur dernière saison

Photo MARTIN CHEVALIER
Partager
Photo portrait de Ian Gauthier

Ian Gauthier

2025-07-21T20:25:40Z
Partager

Chaque saison, la LNH perd quelques athlètes pour lesquels le temps a fait son œuvre. Des joueurs qui ont connu de belles carrières et qui, alors qu’ils arrivent au bout de la trentaine, sentent la fatigue ou encore qu’ils ont accompli ce qu’ils avaient à faire dans le hockey.

La saison dernière, le gardien québécois Marc-André Fleury l’a vécue comme un dernier tour de piste où, à plusieurs reprises, il a reçu des hommages de la part d’un sport et son public qu’il a marqués grâce à ses qualités autant sur la patinoire qu’à l’extérieur de celle-ci.

• À lire aussi: En 2025-2026, ces joueurs veulent racheter une saison misérable

• À lire aussi: Ryan Reaves s’attaque aux «héros dans le sous-sol de leur mère»

La saison 2025-2026 ne sera sans doute pas en reste. Il y aura encore, au terme du calendrier régulier ou d’un parcours en séries éliminatoires, des joueurs qui accrocheront leurs patins pour passer à la deuxième partie de leur vie, qui aura, le plus souvent, encore beaucoup à offrir.

Voici cinq joueurs qui risquent de disputer leur dernière saison dans la LNH en 2025-2026:

Brent Burns, défenseur, 40 ans, Avalanche du Colorado

Burns peut encore, à ce point-ci de sa carrière, aider une équipe de la LNH, mais il est évident qu’il est en plein déclin: il a cumulé 6 buts et 23 aides en 82 matchs la saison dernière. Des chiffres qui sont bien en deçà de ses meilleures années avec les Sharks de San Jose. Ce qui est normal à 40 ans. Après avoir passé les trois dernières campagnes avec les Hurricanes de la Caroline, il a accepté un pacte à bas salaire, bardé de bonis, avec l’Avalanche du Colorado, cet été. Après 21 saisons dans la LNH, l’hirsute colosse espère remporter une coupe Stanley avant d’accrocher ses lames pour de bon. Mais ayant collecté plus de 100 M$ en salaire au cours de sa carrière très réussie, il y a de bonnes chances que la prochaine campagne soit sa dernière, coupe Stanley ou pas.

Publicité

Evgeni Malkin, centre, 39 ans (le 31 juillet), Penguins de Pittsburgh

Il ne reste qu’une saison au contrat d’«Eugène», qui a assuré, plus tôt cette année, ne pas vouloir jouer pour une autre équipe que Pittsburgh dans la LNH. Il y a peu de chances que les Penguins lui offrent une prolongation de contrat, eux qui semblent désormais lorgner le fond du classement et la loterie Gavin McKenna pour le printemps prochain. Qui plus est, Malkin est en déclin lui aussi, s’étant limité à 50 points la saison dernière. Peut-être voudra-t-il jouer à Pittsburgh au-delà de la prochaine saison afin d’aider l’organisation à amorcer sa reconstruction, mais il est plus probable qu’il rentre chez lui pour jouer avec son club de jeunesse, à Magnitogorsk, ce qu’il a également évoqué.

Ryan Reaves, ailier, 38 ans, Sharks de San Jose

Le nouveau matamore des Sharks a récemment admis qu’il aimerait atteindre le plateau des 1000 matchs dans la LNH, ce qui constituerait un bel exploit pour un athlète de son style. Le seul problème, c’est qu’il en est à 912 matchs, ce qui signifie qu’il lui en reste 88 à disputer pour atteindre son objectif. Il faudrait donc qu’il joue au-delà de la saison prochaine. Or, son contrat actuel arrivera à échéance à l’été 2026... Reaves aura 39 ans à ce moment-là. Les Maple Leafs l’ont mis de côté la plupart du temps la saison dernière, l’envoyant même dans la Ligue américaine pendant un temps. Est-ce qu’une équipe de la LNH lui offrira un contrat pour la saison 2026-2027? On lui souhaite bonne chance.

Publicité

Corey Perry, ailier, 40 ans, Kings de Los Angeles

Le vétéran roule sa bosse de manière admirable depuis qu’il a quitté les Ducks d’Anaheim, au terme de la saison 2018-2019. Depuis, le teigneux patineur ontarien a participé à cinq (!!) finales de la coupe Stanley, n’en gagnant aucune, ce qui semble le pousser à persévérer année après année. Le voilà maintenant à Los Angeles, ayant «échoué» deux fois avec les Oilers d’Edmonton. Pendant combien de saisons continuera-t-il ce manège? Il est maintenant âgé de 40 ans. Malgré tout, il assurait encore, en juin dernier, ne pas du tout penser à la retraite. Avec ce type, tout est possible, alors on verra bien!

Alex Ovechkin, ailier, 39 ans, Capitals de Washington

Le «Tsar» fêtera ses 40 ans en septembre prochain, il vient de s’établir comme le plus prolifique buteur de l’histoire de la LNH et il ne reste qu’une saison à son actuel contrat avec les «Caps». Sa situation a toutes les allures d’un clap de fin, comme le diraient nos cousins français. Or, le principal intéressé semble tergiverser et n’a pas aimé que des articles citant son épouse, notamment, eussent été publiés au sujet de sa possible retraite. Ovechkin n’est pas décidé, donc. Peut-être pense-t-il que ses «Caps» pourront se battre pour la coupe Stanley au-delà de la prochaine saison. Peut-être qu’il voudra jouer une saison ou deux avec son club formateur, le Dynamo de Moscou, à partir de 2026-2027. Un dossier qui risque encore de faire couler de l’encre (ou des pixels) au cours de la campagne à venir.

Mentions honorables:

Jeff Petry, défenseur, 37 ans, Panthers de la Floride

Utilisé de façon sporadique par les Red Wings de Detroit la saison dernière, embauché vraisemblablement comme police d’assurance par les Panthers, Petry n’en a plus pour longtemps dans la LNH.

Jonathan Quick, gardien de but, 39 ans, Rangers de New York

L’ancienne gloire des Kings accomplit de la bonne besogne dans le rôle de gardien substitut à New York, et il affirme ne pas tellement penser à la retraite... mais il aura 40 ans l’hiver prochain.

Anze Kopitar, centre, 37 ans, Kings de Los Angeles

Il est toujours au sommet de son art et les Kings restent une formation pertinente, mais il y a des murmures, à Los Angeles, au sujet d’une possible retraite. Ça semble étonnant, mais pour employer un anglicisme bien gras: «de plus étranges choses se sont déjà produites».

Publicité
Publicité