Cinq choses à savoir de «Gladiateur II»

Il y a 24 ans, Russell Crowe séduisait les cinéphiles (et remportait l’Oscar) en Maximus Meridius. Aujourd’hui, Ridley Scott saute à nouveau dans l’arène avec Paul Mescal, Pedro Pascal, Denzel Washington et Connie Nielsen. 

L’histoire

Le scénario de David Scarpa, collaborateur attitré de Ridley Scott, replonge les cinéphiles dans la Rome antique, 18 ans après l’événement du premier volet. Lucius Verus (Paul Mescal), fils de Maximus, vit avec son épouse et son fils dans une ville de Numidie. Fait prisonnier par l’armée de Marcus Acacius (Pedro Pascal), désormais marié à Lucilla (Connie Nielsen), et ensuite cédé à Macrinus (Denzel Washington), responsable des gladiateurs, il jure – évidemment – de se venger.

Les empereurs

Ridley Scott a été critiqué pour la manière dont il dépeint la Rome antique, bon nombre d’historiens ayant relevé des erreurs. Mais le cinéaste a insisté sur le fait que les deux empereurs Caracalla (Fred Hechinger) et Geta (Joseph Quinn), «des personnes abîmées dès la naissance» ont bel et bien régné, «presque comme une redite de Romulus et Rémus». De son personnage, Fred Hechinger a insisté sur la notion de «danger et d’imprévisibilité. C’était important pour Ridley que le film parle du passé d’une manière actuelle.» Les deux acteurs se sont inspirés de Beavis et Butt-Head ainsi que de Johnny Rotten et Sid Vicious.

Un quart de siècle

Connie Nielsen interprète de nouveau Lucilla. «Elle est encore en vie pour légitimer la présence des empereurs sur le trône. À un niveau personnel, il a fallu qu’elle renonce à son fils pour le garder en vie», a dit l’actrice aux médias américains. «Ridley montre les excès des 18 dernières années, les excès des jeux du cirque, la grandeur de l’Empire, mais aussi les excès de misère, de noirceur et de cruauté de Rome.» Afin de se préparer au tournage, l’actrice s’est plongée dans Le Rubicon, l’ouvrage de Tom Holland. «Le livre est fascinant parce qu’il se concentre sur la vie intime des personnes qui ont participé à la chute de la République et leurs motivations.»

L’héritage du premier Gladiateur

«Le premier film est très profond et il a une place très particulière dans le cœur et l’esprit de bien des gens, a souligné Paul Mescal. On ne peut pas éviter le premier volet, et le scénario du deuxième contient des références immanquables, comme le fait que Lucius frotte la terre du Colisée entre ses mains, cette espèce d’ADN qu’il hérite. Je me souviens de ma lecture du scénario et de m’être attardé sur la scène où Lucius met l’armure de Maximus. Et cette scène est écrite comme s’il devient Maximus.» Du tournage avec Ridley Scott, qui s’est déroulé à Malte, l’acteur a souligné: «On sait exactement où on en est avec Ridley, il est totalement transparent. Quand quelque chose ne lui plaît pas, il le dit. Juste avant le début du tournage, il est arrivé à côté de moi, m’a donné une grande claque dans le dos et m’a dit que si j’étais nerveux, je lui étais inutile. C’est le meilleur conseil qu’il m’a donné.»

Le général

«Tant de choses m’ont intéressé dans ce film, mais les deux principales sont Ridley Scott et le premier volet. J’ai vu Gladiateur à de nombreuses reprises au cinéma lors de sa sortie. Ridley est le seul réalisateur dont plusieurs des films figurent dans mon top 10 personnel, j’aurais joué n’importe quel personnage sous sa direction», a expliqué Pedro Pascal.

Gladiateur II déboule sur les écrans de la province dès le 22 novembre.