Cinéma: voici les tops et les flops de l’été au box-office


Maxime Demers
Le soleil et le beau temps n’ont pas empêché les cinéphiles d’envahir les salles de cinéma cet été. Alors que les grandes franchises hollywoodiennes ont encore dominé le box-office, Brad Pitt a obtenu le plus grand succès de sa carrière grâce au drame sportif F1. Voici les tops et les flops de l’été au box-office.
Les tops
Lilo et Stitch (1,03 milliard $)

Seul film hollywoodien à avoir franchi la barre symbolique du milliard de dollars de recettes jusqu’à maintenant cette année, Lilo et Stitch est sans contredit le succès de l’été dans les salles de cinéma. Lancée à la fin mai, la nouvelle version du classique de Disney a récolté 1,03 milliard de dollars au box-office mondial, dont 421 millions $ en Amérique du Nord. Le film a aussi cartonné dans les salles québécoises avec des recettes de près 7 millions de dollars.
Monde jurassique: la renaissance (845 M$)

Plus de 30 ans après la sortie du premier film Le parc jurassique, les dinosaures continuent de faire courir les cinéphiles dans les salles obscures. Sorti au début de l’été, Monde jurassique: la renaissance cumule à ce jour des recettes de 845 M$ au box-office mondial. Et le film fonctionne encore très bien dans plusieurs marchés, dont le Québec, où il a amassé plus de 5 millions $.
Dragons (627 M$)

Comme les dinosaures, les dragons ont été très populaires cet été dans les salles de cinéma. Réalisée par le cinéaste d’origine québécois Dean DeBlois, cette version en prises de vues réelles de la saga d’animations Dragons a connu un franc succès, récoltant plus de 627 millions de dollars au box-office mondial, dont près de 4 millions $ au Québec.
F1 (604 M$)

Pari réussi pour Brad Pitt et le réalisateur Joseph Kosinski (Top Gun: Maverick). Un des films les plus spectaculaires de l’été, ce drame sportif portant sur l’univers de la Formule 1 a surpassé les attentes au box-office, notamment aux États-Unis, où la popularité de la F1 est en forte progression. Résultat des courses: 604 M$ au box-office mondial, dont 186 M$ en Amérique du Nord et 5 M$ au Québec. Il s’agit du plus gros succès de la carrière de Brad Pitt à ce jour.
Superman (604 M$)

Superman a beau avoir (encore) changé de visage, il n’a rien perdu de sa popularité. Piloté par le réalisateur James Gunn, le nouveau film de la saga a relancé avec succès les aventures de l’homme d’acier avec un très convaincant David Corenswet dans le costume du célèbre superhéros. Encore à l’affiche, le nouveau Superman totalise à ce jour des recettes de 604 M$ au box-office mondial, dont 3,6 M$ au Québec.
Mission: impossible – bilan final (598 M$)

À 63 ans, Tom Cruise prouve une fois de plus qu’il demeure un des hommes forts du box-office à Hollywood. Sorti à la fin mai après avoir été lancé en grande pompe au Festival de Cannes, le 8e et ultime volet de la saga Mission: impossible a généré des recettes de près de 600 millions de dollars au box-office mondial, dont 4 millions $ au Québec.
Heure de disparition (204 M$)

C’est le succès surprise de l’été. Produit avec un budget de 35 M$, ce film d’horreur mettant en vedette Josh Brolin et Julia Garner a trôné au sommet du box-office pendant ses deux premières semaines à l’affiche et cumule déjà des recettes de plus de 200 M$ à travers le monde.
Les flops
Elio (150 M$)

Le célèbre studio d’animation Pixar a essuyé un échec cuisant avec ce film racontant l’histoire d’un petit garçon qui souhaite rencontrer des extraterrestres. Après avoir enregistré le pire démarrage de l’histoire du studio, Elio a récolté environ 150 millions $ au box-office mondial, un résultat catastrophique pour une production de Pixar. À titre de comparaison, Sens dessus dessous 2, le film précédent du studio, avait généré des recettes de 1,7 milliard au box-office mondial l’an passé.
Les Schtroumpfs (109 M$)

Malgré la présence de la chanteuse Rihanna, qui a prêté sa voix au personnage de la Schtroumpfette, ce nouveau film d’animation Les Schtroumpfs a fait patate dans les salles de cinéma, ne récoltant que 109 M$ au box-office mondial.
Shadow Force (5 M$)

Même s’il a été produit avec un budget important (plus de 50 M$), ce thriller d’action hollywoodien mettant en vedette l’acteur français Omar Sy est passé totalement inaperçu lors de sa sortie en salle, en mai dernier. Résultat: un désastre au box-office avec des recettes d’à peine 5,3 millions $ à travers le monde.