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L'article provient de Le Journal de Montréal
Culture

Ciné nostalgie: Les 40 ans de «The Breakfast Club», film iconique de la génération X

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Isabelle Hontebeyrie

2025-02-22T13:00:00Z
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Molly Ringwald, Ally Sheedy, Emilio Estevez, Anthony Michael Hall et, bien sûr, Judd Nelson, sont les adolescents d’une école secondaire qui passent leur samedi de retenue ensemble dans The Breakfast Club, long métrage culte de John Hughes qui a fêté ses 40 ans le 15 février. 

Ils sont cinq en ce samedi 24 mars 1984, cinq ados à être punis pour avoir ignoré les règles de leur école secondaire. Comme ils se sont fait prendre, ils sont là à 7h du matin, sous la férule de Richard Vernon (Paul Gleason).

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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Claire, jouée par Molly RIngwald  

Lors de la production de The Breakfast Club, Molly Ringwald et Anthony Michael Hall fêtent leurs... 16 ans. Les deux adolescents se sont d’ailleurs fait proposer leurs rôles par le réalisateur pendant le tournage de L’amour a seize ans. Pour l’actrice, qui a d’ailleurs suggéré ce prénom et le fait qu’elle mange des sushis pour son lunch, une rareté à l’époque aux États-Unis, «Claire est la fille qu’on détestait en grandissant. Elle est la reine du bal des finissants, est démesurément riche, a des vêtements parfaits et tout, et a l’air totalement superficielle, pas très intelligente alors qu’elle n’est pas du tout comme ça.»

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Allison, jouée par Ally Sheedy  

Quelques décennies après la sortie du film, l’actrice a confié que son personnage «était exactement comme [elle se] sentait pendant toutes [s]es années de secondaire.» De plus, en se préparant pour le film, Ally Sheedy s’est mise dans la peau d’une personne «ayant besoin d’amour» et «de quelqu’un qui pense qu’elle va être totalement invisible. Elle se cache derrière ses cheveux et ses couches de vêtements», avait-elle révélé.

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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Andrew, joué par Emilio Estevez  

Le fils de Martin Sheen ne pensait pas incarner l’élève membre de l’équipe sportive de l’école. Il a d’ailleurs passé une audition pour John Bender, le rôle tenu par Judd Nelson, mais John Hughes a refusé. «C’est quelqu’un qui fonctionne de manière rigide, il ne fait jamais rien d’inattendu. Il a été élevé de manière très stricte par son père et par son entraîneur. C’est un volcan prêt à exploser», a détaillé l’acteur en entrevue au Today Show.

Brian, joué par Anthony Michael Hall  

L’interprète du «cerveau» de la bande des cinq a décrit Brian comme étant «le plus sensible du groupe, très connecté à ses émotions.» Lors d’une entrevue au quotidien britannique The Independant il y a quatre ans, Anthony Michael Hall a révélé que lors de sa dernière conversation avec John Hughes avant son décès, le cinéaste avait émis la possibilité de faire une suite, présentant les personnages «dans la vingtaine ou la trentaine. Il avait cette idée en tête». Par ailleurs, le réalisateur a toujours pensé que les adultes des années 1980 n’avaient jamais compris The Breakfast Club. «Les personnages disent aux adultes de les écouter, qu’ils sont jeunes et qu’ils ont des problèmes. Ceux-ci peuvent ne pas sembler importants, mais ces ados ont mal.»

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
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John, joué par Judd Nelson  

Plus vieil acteur de la distribution, Judd Nelson, qui avait 24 ans (Emilio Estevez et Ally Sheedy avaient 21 ans), s’est préparé en passant une semaine dans une école secondaire publique de Chicago, vêtu comme John Bender, afin d’observer les étudiants. Comme il pratiquait le «method acting», il a agi comme son personnage pendant toute la durée du tournage, s’en prenant souvent à Molly Ringwald. Son attitude a été tellement désagréable que John Hughes a même envisagé de le renvoyer, ce à quoi les quatre autres acteurs se sont opposés.

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