Publicité
L'article provient de Le Journal de Québec
Culture

Ciné nostalgie: le magnifique film «Dragons» fête ses 15 ans (et une nouvelle version arrive bientôt)

Partager

Isabelle Hontebeyrie

2025-03-29T12:00:00Z
Partager

Krokmou, Harold et Astrid ont soufflé leurs 15 bougies le 26 mars dernier. Et saviez-vous que cette franchise est en partie l’œuvre d’un Québécois et que c’est Jay Baruchel, fier Montréalais, qui doublait Harold dans la version originale?

Les romans jeunesse sont de Cressida Cowell, mais ce sont les studios Dreamworks qui décident de les animer dès 2004. Chris Sanders est engagé comme réalisateur après le départ de Bill Damaschke et il décide d’appeler son bon ami Dean DeBlois en renfort. Ce dernier, né à Aylmer, a été son collègue pour Lilo et Stitch des studios Disney. Les deux hommes décident de changer l’histoire originale et font appel à Roger Deakins, directeur de la photographie, fréquent collaborateur de Denis Villeneuve.

PHOTO FOURNIE PAR DREAMWORKS ANIMATION
PHOTO FOURNIE PAR DREAMWORKS ANIMATION

Et puisque la franchise Dragons, qui a rapporté 1,6 G$ US au box-office, en plus d’avoir été déclinée en une série télévisée, des jeux vidéo, des comics ainsi que des parcs d’attractions, a une fleur de lys tatouée sur le cœur, Jay Baruchel est la voix d’Harold dans les trois films d’animation ainsi que dans la série télévisée.

«Dean DeBlois, notre scénariste-réalisateur, est l’un des plus grands artistes et conteurs au monde, et tout ce qui est exceptionnel dans les films vient de lui. Mais je pense aussi que nous avons toujours bénéficié du soutien du studio, qui a laissé les cinéastes prendre des décisions audacieuses. Qu’un adolescent de 14 ans perde une jambe dans un film pour enfants n’est peut-être pas un choix évident... ​​et on voit ce genre de choses dans tous les films de la trilogie», a expliqué l’acteur montréalais en 2019, au moment de la sortie du troisième et dernier volet.

Publicité

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS

«Je pense que la principale raison pour laquelle ces films sont bons, c’est qu’ils sont honnêtes, et honnêtes quant au coût des choses. Tout ce qui est important comporte son lot de difficultés – quand on aime, on apprend à perdre. Le changement est intrinsèquement difficile, mais cela ne signifie pas qu’il faille l’éviter, bien au contraire. C’est cela, être un être humain: grandir et comprendre ces vérités. C’est un message rare, non seulement dans les films d’animation, mais aussi au cinéma, tout simplement», a-t-il ajouté.

Une nouvelle version?

Les studios Universal ont décidé de suivre la mode des nouvelles versions en prises de vues réelles, véritable tsunami initié par Disney. C’est ainsi qu’un nouveau Dragons sortira en salle le 13 juin prochain (après sa présentation le 2 avril à CinemaCon, un événement annuel réservé aux propriétaires de cinémas) et cette fois-ci, il sera entièrement piloté par Dean DeBlois. Jay Baruchel ne figure nulle part au générique, c’est Mason Thames qui tient le rôle d’Harold, tandis que Nico Parker (la fille de Thandiwe Newton... qui lui ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau) incarne Astrid. La surprise vient de Gerard Butler qui reprend, en «vrai» son personnage de Stoïck la brute.

PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS
PHOTO FOURNIE PAR UNIVERSAL STUDIOS

Depuis la sortie de la bande-annonce, pendant le Super Bowl, de ce Dragons filmé en Irlande en 2024, les critiques fusent, les scènes semblant totalement identiques au premier long métrage. Reste à savoir si les cinéphiles seront, au contraire de Blanche-Neige, au rendez-vous...

Publicité
Publicité