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L'article provient de Le Journal de Montréal
Monde

Cible de Trump: Harvard, université qui a formé présidents, génies de la technologie et proches du président américain

Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge, en banlieue de Boston, dans l’État du Massachusetts
Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) à Cambridge, en banlieue de Boston, dans l’État du Massachusetts AFP
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AFP

2025-04-17T13:59:05Z
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Dernière cible en date dans le viseur de Donald Trump, l'université américaine Harvard a vu défiler sur ses bancs nombre de futurs présidents et prix Nobel, des vedettes de la tech mais aussi plusieurs personnes de l'entourage du président américain.

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L'université de l'agglomération de Boston (nord-est) «enseigne la haine et l'imbécilité», et «ne devrait plus recevoir de fonds fédéraux», a attaqué mercredi Donald Trump sur sa plateforme Truth Social.

Galaxie Trump

Prise dans l'offensive des conservateurs contre les universités américaines, considérées trop à gauche, Harvard en a pourtant formé un certain nombre.

À commencer par le gendre et ancien conseiller de Donald Trump, Jared Kushner, époux d'Ivanka, l'une des filles du président républicain. Quelques années après son diplôme, obtenu au début des années 2000, il est cité par le journaliste américain Daniel Golden parmi les étudiants dont la fortune familiale aurait facilité l'admission dans l'université d'élite.

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Le patron du Conseil économique de la Maison-Blanche, Stephen Miran, qui pourrait être le cerveau de l'actuelle offensive commerciale de Donald Trump, est aussi diplômé de Harvard, tout comme le ministre de la Santé Robert Kennedy Jr.

Ardent soutien trumpiste, l'éditorialiste conservateur Ben Shapiro est lui sorti de la faculté de droit.

Au Congrès américain, l'AFP a dénombré quinze élus républicains qui mentionnent Harvard dans leur parcours, presque trois fois moins que chez les élus démocrates.

Tech et vedettes

Le patron de Meta et fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a multiplié les avances auprès de Trump depuis son retour à la Maison-Blanche, a arrêté ses études à Harvard en cours de route. Tout comme, des décennies plus tôt, un autre grand nom de la tech, le co-fondateur de Microsoft, Bill Gates.

Tous deux ont été diplômés à titre honorifique, une fois le succès rencontré.

Quelques femmes des mastodontes de la tech américaine aussi ont fait Harvard, comme l'ancienne patronne de YouTube, Susan Wojcicki, décédée en 2024, et l'ex-numéro deux de Facebook Sheryl Sandberg.

L'annuaire des anciens de Harvard compte aussi quelques vedettes, comme l'actrice Natalie Portman, la romancière Margaret Atwood ou le réalisateur Terrence Malick.

Présidents et Nobel

En tête depuis des années du classement mondial de Shanghai des établissements d'enseignement supérieur, Harvard revendique la formation de 162 lauréats de prix Nobel, toutes catégories confondues.

Au moment même de l'attribution des récompenses, quelque 38 personnes nobélisées étaient affiliées à l'université américaine, dont 14 pour le seul Nobel de médecine, selon un décompte de l'AFP.

Prix Nobel de la paix en 2009, l'ancien président démocrate Barack Obama, diplômé en droit de Harvard quelques années après sa femme Michelle, a été le huitième président des États-Unis sorti des rangs de l'institution. Parmi eux, Franklin Delano Roosevelt, John Fitzgerald Kennedy et le républicain George W. Bush, également diplômé de Yale, autre université américaine de renom.

Chez les chefs d'État étrangers, figurent notamment plusieurs anciens présidents de pays d'Amérique latine, comme les Colombiens Juan Manuel Santos et Alvaro Uribe et le Chilien Sebastian Pinera, l'économiste libérienne Ellen Johnson Sirleaf, première femme présidente d'un pays africain, ainsi que l'impératrice consort du Japon, Masako Owada.

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