Cible de 5% du PIB en dépenses militaires: «C’est extrêmement ambitieux», dit Marc-André Leclerc

La nouvelle cible de dépenses militaires de 5% du PIB d’ici 2035 à laquelle le Canada a adhéré au sommet de l’OTAN est «extrêmement ambitieuse», selon l’analyste politique Marc-André Leclerc, qui doute fortement de sa capacité à l’atteindre.

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Le premier ministre du Canada, Mark Carney, a d’ailleurs indiqué que cet objectif pourrait être mis à jour dans quatre ans.

«Est-ce que c’est trop? On verra, a indiqué le chef libéral. On verra en 2029. Si c’est trop à ce moment-là, on va la réviser.»

Lors du segment «Ça fait débat» du TVA Nouvelles de midi, M. Leclerc a mentionné que cette phrase du premier ministre canadien n’est pas sans rappeler celle qu’a souvent prononcée son homologue du Québec, François Legault, au cours des dernières années.

«Si on prend le Canada, c’est extrêmement ambitieux. C’est pour ça que M. Carney reprend une formule consacrée au premier ministre du Québec: “On verra.” a-t-il fait remarquer. Pour arriver au 2% que M. Carney a annoncé au cours des derniers jours, on a gratté les fonds de tiroirs un peu partout.»

Il sera très difficile, selon lui, de trouver de nouvelles dépenses afin d’atteindre le nouvel objectif.

«Pour arriver à 5%, c’est colossal, les investissements, a-t-il déclaré. Avec l’état des finances publiques, on verra. On le voit dans une déclaration du premier ministre, c’est comme: “Oui, mais on va voir comment ça va aller.” On embarque dans la parade, mais à un moment donné, on pourra débarquer.»

Voyez l’analyse complète dans la vidéo ci-dessus.