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L'article provient de TVA Nouvelles

Blessé au CHSLD: un résident aurait chuté en raison d’un fauteuil roulant mal adapté

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Alexandre Cantin

2025-05-05T12:23:19Z
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La famille d’un résident du CHSLD de Port-Cartier exprime son désarroi devant le manque de service d’ergothérapie. L’homme a fait des chutes possiblement causées par un fauteuil roulant mal adapté à ses besoins.

Ronald Harbour a été admis au CHSLD de Port-Cartier au printemps 2024.

Sa fille Sonia Harbour s’inquiète de sa situation depuis qu’il est confiné presque continuellement à son fauteuil roulant.

TVA Nouvelles
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L’homme est généralement somnolent et, selon sa fille, le fauteuil dont il dispose ne lui procure pas un soutien adéquat et ne le protège pas des chutes.

La dernière est survenue le 17 avril dernier. L’homme de 83 ans a eu une plaie à la tête et des contusions à un bras.

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Or, sa famille croit que les conséquences auraient pu être tragiques.

Sonia Harbour veut que son père soit vu par un ergothérapeute pour qu’il puisse être en sécurité dans son fauteuil roulant.

«Les médecins ont fait des requêtes comme quoi son fauteuil n’est pas [adapté] pour lui. Les infirmières font des requêtes. J’ai fait des plaintes. Il n’y a rien qui bouge», indique Sonia Harbour.

Elle compare le fauteuil roulant de son père à ceux que l’on retrouve à l’entrée des urgences. «Il est assis tout carré là-dedans. Il manque de tomber par en avant. Il n’est pas bien. Ce ne sont pas des chaises pour eux autres.»

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Le Centre de santé de la Côte-Nord ne commente pas ce cas précis, mais confirme une pénurie d’ergothérapeutes dans la région. Dix des 43 postes sont vacants.

Selon le syndicat qui les représente, cela fait deux ans que le seul poste d’ergothérapeute au CHSLD de Port-Cartier n’est pas pourvu et que les renforts n’arrivent pas.

«On a des mains-d’œuvre indépendantes, ergothérapeutes qui sont à Sept-Îles. Pourquoi une main-d’œuvre indépendante ne pourrait pas être déplacée à Port-Cartier pour un suivi? On se questionne. On a même des filles qui ont levé la main. Finalement, elles se sont fait dire qu’elles ne pouvaient pas y aller. C’est très [discutable] et inquiétant pour la population de Port-Cartier», indique la présidente de l’APTS Côte-Nord, Mylaine Larocque.

Le Centre de santé de la Côte-Nord indique qu’il y a des visites ponctuelles d’ergothérapeutes à Port-Cartier et qu’en moyenne, le délai d’attente est de moins d’un an.

Voyez le reportage complet ci-dessus.

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