Publicité

Chute des ventes de véhicules électriques chez Ford: «Les États-Unis vont prendre toute une débarque»

Partager

Agence QMI

2025-12-17T13:16:30Z
Partager

Avec la chute des ventes de véhicules électriques chez Ford et la fin de la production de leur F-150 Lightning, les États-Unis «prendront toute une débarque» en matière de développement des technologies électriques, selon le président-directeur général de Mobilité Électrique Canada.

• À lire aussi: Ford tourne le dos aux véhicules électriques

En entrevue à QUB radio et télé, diffusé au 99,5 FM à Montréal, Daniel Breton décrit la situation comme un «retour vers un film vu dans le passé à plusieurs reprises».

Il évoque une alternance historique de reculs et d’avancées aux États-Unis. Il souligne notamment «une espèce de tango, deux pas en avant, deux pas en arrière» en matière de réglementation sur les véhicules.

Selon lui, les récents reculs de l’administration Trump sur les normes de consommation et d’émissions de véhicules pourraient entraîner des conséquences majeures.

«Les États-Unis vont, à mon avis, prendre toute une débarque lorsqu’il est question de développer des technologies vers les véhicules électriques, là où les Chinois et les Coréens prennent une avance qui devient de plus en plus insurmontable», déclare M. Breton, au micro d’Alexandre Dubé, mercredi.

Au Québec, ces reculs ne risquent toutefois pas de freiner l’industrie automobile. Le PDG de Mobilité Électrique Canada rappelle que la province maintient sa norme zéro émission, avec un objectif de 90% de ventes de véhicules électriques d’ici 2035.

Sur la stratégie de Ford et de Stellantis d’opter pour des véhicules électriques avec prolongateur d’autonomie à essence (véhicules hybrides), Daniel Breton croit que «l’idée n’est pas mauvaise».

Cela dit, le problème réside notamment dans la mentalité des acheteurs de pick-up. «Une bonne partie de la mentalité des consommateurs qui achètent des pick-up ne veulent pas que leur pick-up soit identifié à l’électrification des transports pour des raisons culturelles qui n’ont rien à voir avec la technologie», conclut M. Breton.

Écoutez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

Publicité
Publicité