La députée Christine St-Pierre ne sera pas candidate aux prochaines élections
Une série de départs se profile au PLQ


Geneviève Lajoie
Une série de départs se profile au PLQ. Christine St-Pierre est la quatrième députée libérale à annoncer qu’elle ne sera pas candidate aux élections générales, et certainement pas la dernière.
Après Gaétan Barrette, Lise Thériault et Francine Charbonneau, c’était au tour lundi de la députée d’Acadie de s’ouvrir publiquement sur son avenir.
Celle qui a occupé les fonctions de ministre de la Culture dans le gouvernement de Jean Charest et des Relations internationales sous Philippe Couillard ne sollicitera pas un autre mandat le 3 octobre prochain.
Après 15 ans dans l’arène politique, un boulot exigeant autant pour les élus que pour leurs proches, Christine St-Pierre veut donner «plus de temps» à son mari, qui a la santé fragile.
Son départ laissera libre un château fort rouge pour un candidat d’envergure. «C’est une circonscription attrayante. Je pense qu’autour de Dominique [Anglade], il faut qu’il y ait de nouvelles têtes, du sang neuf», lance-t-elle en entrevue téléphonique, avant de nous mettre en attente pour répondre à l’appel de la ministre fédérale Mélanie Joly venant d’apprendre la nouvelle.
L’ancienne journaliste de Radio-Canada assure que la piètre performance de son parti dans les intentions de vote n’y est pour rien dans sa décision de lancer la serviette.
Les troupes libérales sont en perte de vitesse même dans la grande région de Montréal et chez les non-francophones, leur électorat pourtant traditionnel.
Même dans l’opposition, cette amoureuse de la politique s’est sentie utile. Elle en donne pour preuve la Commission sur l’exploitation sexuelle des mineurs qu’elle a pris très à cœur.
Reste à voir ce que feront ses collègues dont l’avenir politique est encore incertain. Plusieurs autres départs sont à prévoir chez des vétérans comme Pierre Arcand, Carlos Leitao, David Birnbaum, Nicole Ménard, Hélène David, Maryse Gaudreault ou Kathleen Weil.