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L'article provient de TVA Sports
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«Chin it» pour éviter les revirements

Photo MARTIN ALARIE
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Photo portrait de Benoît Rioux

Benoît Rioux

2025-06-05T18:00:00Z
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Possiblement les deux mots prononcés le plus souvent par le Québécois Byron Archambault, adjoint à l’entraîneur-chef des Alouettes, durant le camp d’entraînement: «chin» et «it». D’où l’expression «Chin it»!

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«En amenant le ballon près de ton menton, c’est une manière visuelle de comprendre que l’objet doit être placé haut et serré contre ton corps», résume Archambault.

La défaite de 30 à 28 subie contre les Argonauts de Toronto en finale de l’Est, le 9 novembre dernier, au stade Percival-Molson a laissé des traces. Tous se souviennent que les nombreux revirements, dont trois alors que l’attaque des Alouettes était en position de marquer des points, ont coûté le match et une participation à la finale de la Coupe Grey.

Le receveur de passes Cole Spieker tient le ballon contre son corps le 9 novembre dernier au stade Percival-Molson, durant la défaite de 30 à 28 subie par les Alouettes contre les Argonauts de Toronto en finale de l’Est.
Le receveur de passes Cole Spieker tient le ballon contre son corps le 9 novembre dernier au stade Percival-Molson, durant la défaite de 30 à 28 subie par les Alouettes contre les Argonauts de Toronto en finale de l’Est. Photo Agence QMI, MARIO BEAUREGARD

«On doit protéger le ballon pour contrer les revirements, là où on a été bons durant toute l’année la saison dernière, sauf lors du match où nous avons été éliminés», insiste l’entraîneur québécois.

«Les revirements font partie de notre ADN, c’est extrêmement important pour notre organisation, poursuit Archambault. Le terme “chin it”, qui existait déjà l’an dernier, va encore revenir tout au long de la saison.»

Pour mieux avancer

En poussant la discussion un peu plus loin, Archambault vient par ailleurs à parler d’une autre facette reliée aux revirements, ceux que les Alouettes peuvent provoquer en leur faveur.

«En défensive, il faut en forcer plus, des revirements», résume-t-il.

L’équipe montréalaise a été vivement critiquée après sa défaite en finale de l’Est, mais le fait demeure: les «Argos» avaient alors été très agressifs et efficaces pour causer les nombreux revirements.

«Je pense qu’un match comme celui-ci peut faire avancer une équipe de deux pas en vue de la prochaine saison», a par ailleurs fait remarquer l’entraîneur-chef Jason Maas l’an dernier, après l’élimination des Alouettes.

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