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L'article provient de TVA Nouvelles
Culture

«Chien blanc» d’Anaïs Barbeau-Lavalette en ouverture de Cinemania

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Agence QMI

2022-08-16T14:29:21Z
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Le plus récent long métrage d’Anaïs Barbeau-Lavalette, «Chien blanc», va être projeté en ouverture de la 28e édition du Festival de films francophones Cinemania, le 2 novembre prochain, au Cinéma Impérial, à Montréal. 

La réalisatrice, dont il s’agit du quatrième film après «La déesse des mouches à feu», «Inch’Allah», et «Le ring», a coscénarisé «Chien blanc» avec Valérie Beaugrand-Champagne. Les deux collaboratrices ont adapté l’histoire vraie de Romain Gary et de Jean Seberg, à partir du livre «Chien blanc» de Romain Gary, publié chez Gallimard en 1970. Gary y raconte sa vie en Californie deux ans plus tôt, dans un pays marqué par l’assassinat de Martin Luther King sous fond de vives tensions raciales. 

Le film met en vedette Denis Ménochet, qui joue le rôle de Romain Gary, ainsi que Kacey Rohl (Jean Seberg), K.C. Collins (Keys) et le jeune Laurent Lemaire (Diego Gary). 

Produit par Nicole Robert, «Chien blanc» va prendre l’affiche le 9 novembre au Québec. 

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Voici le synopsis fourni par la production: «1968. Les États-Unis sont au bord de l’implosion: Martin Luther King est assassiné et les haines raciales mettent le pays à feu et à sang. Romain Gary, qui vit à Los Angeles avec l’actrice Jean Seberg, recueille un chien égaré. Le chien, qui trouve rapidement sa place dans la maison, se montre docile et affectueux avec tout le monde. Tout le monde, sauf les personnes noires. C’est que Chien blanc est un chien spécialement dressé pour attaquer les manifestants noirs. Pour Seberg, très active au sein des Black Panthers, il faut abattre ce chien raciste. Pour Gary, qui le voit comme une victime du racisme qui contamine le pays, il faut plutôt le sauver. Il le confie à Keys, un maître-dresseur noir, dans l’espoir qu’il guérisse son chien de la haine que l’homme blanc lui a chevillée au corps. Habité par sa propre tragédie, Keys ne fera pas son travail à moitié». 

«Nous n’aurions pu mieux espérer que "Chien blanc" pour lancer le bal de la prochaine édition de Cinamania: Anaïs Barbeau-Lavalette offre un film de grande ampleur, qui suscite la réflexion, lance le débat et confirme une nouvelle fois son talent de cinéaste profondément tournée vers les autres et les grands sujets de société. C’est un honneur pour nous de continuer à suivre son travail, dans la foulée du documentaire que nous avions produit et diffusé l’an dernier», a indiqué mardi, dans un communiqué, le directeur général de Cinemania, Guilhem Caillard. 

La 28e édition du Festival de films francophones Cinemania se tiendra du 2 au 13 novembre. Les organisateurs feront connaître la programmation complète le 20 octobre prochain.

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