Voici ce qui se passe entre Marilou de Trois fois par jour et la Ville de Longueuil


Jean-Michel Clermont-Goulet
La fondatrice de Trois fois par jour, Marilou Bourdon, avait un message à livrer sur les réseaux sociaux après que la Ville de Longueuil lui eut refuser d’apposer une seconde enseigne sur son commerce. On vous résume la saga entre l’administration Fournier et la chanteuse.
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Dans une story Instagram maintenant disparue, Marilou Bourdon explique que la Ville de Longueuil lui aurait refuser le droit d’afficher le mot «boutique» sur la bâtisse fraichement rénovée de l’entreprise qui a pignon sur rue sur le boulevard Marie-Victorin.

«Après une demande de dérogation mineure coûteuse, on me dit que je ne peux pas avoir deux enseignes sur une bâtisse. La raison? “C’est comme ça”», s’insurge la femme de 32 ans dans sa publication éphémère.
Selon elle, accepter cette dérogation «ne nuirait à personne, surtout que le design proposé est sobre et discret» et qu’elle même serait «bénéfique» pour les artisans locaux qui font affaire avec l’entreprise.

«On s’entend, j’ai des défis et des problèmes bien plus grands que celui-là dans ma vie, mais [...] je dépose cela ici pour encourager les gens de pouvoir qui me suivent (provenant certainement d’autres villes du Québec) à encourager les petites entreprises qui vous choisissent», conclut Marilou.
La mairesse réplique
La mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, a tenu à rectifier le tir quant aux allégations véhiculées par l’entrepreneure longueuilloise.
Également en story, elle précise que la demande de dérogation pour l’ajout d’une deuxième enseigne «n’a jamais été présentée» au Comité consultatif d’urbanisme (CCU), composé d’élus et de membres de la communauté.

«La demanderesse n’en a tout simplement pas fait la requête lorsque la Direction de l’aménagement et de l’urbanisme lui a soumis la marche à suivre pour déroger au règlement en vigueur», écrit Mme Fournier.
La mairesse ajoute cependant qu’il était encore possible pour Marilou de soumettre une telle demande.
«Notre administration est animée par la volonté de soutenir du mieux possible les entreprises de chez nous, en plus de travailler activement à la simplification du cadre réglementaire applicable», mentionne-t-elle.