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L'article provient de TVA Nouvelles

Chicane de pancartes à Prévost: une plainte déposée et une enquête en cours

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Kevin Crane-Desmarais

2025-10-17T18:29:30Z
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La tension monte à Prévost en pleine campagne électorale municipale. Le chef du parti Rassemblement Prévostois, Nicolas Toupin, accuse un candidat indépendant d’avoir retiré illégalement plusieurs de ses pancartes électorales. Une plainte a été déposée à la police, et une enquête est en cours. 

«Ce n’est pas démocratique. Ça n’a pas sa place», dénonce M. Toupin.

Nicolas Toupin
Nicolas Toupin Capture d'écran TVA Nouvelles

Son équipe avait installé des pancartes électorales munies de codes QR, permettant aux citoyens d’accéder à sa plateforme. Peu après, le candidat indépendant Sylvain-Michel Paradis lui aurait envoyé un message exigeant leur retrait immédiat, sous peine de les enlever lui-même.

«Il nous a donné un délai pour les retirer, sinon il s’en chargerait», affirme Toupin.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

Une opération filmée

Le retrait des pancartes s’est effectivement produit et a même été filmé par Paradis et son conjoint, Jocelyn Vaillant.

Paradis soutient que ces affiches, placées sous ses propres pancartes, laissaient croire à une association entre lui et le parti de Nicolas Toupin. Une situation qu’il qualifie de trompeuse, voire insultante.

Capture d'écran TVA Nouvelles
Capture d'écran TVA Nouvelles

«Ce qu’il appelle un vol de pancartes est un déplacement de pancartes», a déclaré Paradis en entrevue avec TVA Nouvelles.
«C’était sa responsabilité à lui, mais il ne l’a pas fait. Alors, je l’ai fait pour lui.»

Sylvain-Michel Paradis
Sylvain-Michel Paradis Capture d'écran TVA Nouvelles

Invoquant la sécurité

De son côté, Jocelyn Vaillant affirme avoir participé à l’opération pour des raisons de sécurité publique.

«Que quelqu’un s’arrête en voiture pour scanner un code QR, ou débarque pour le faire, ça peut provoquer un accident. Je trouve que c’est très dangereux», a-t-il déclaré.

Le couple juge donc que son intervention était justifiée, autant pour éviter la confusion électorale que pour des raisons de sécurité.

Plainte déposée et enquête en cours

Après avoir été informé que ses pancartes avaient été transportées chez Paradis, Nicolas Toupin s’est présenté à son domicile pour les récupérer. Il a toutefois contacté les autorités avant d’intervenir.

«La Sûreté du Québec m’a demandé de ne pas intervenir. Les policiers sont venus récupérer les pancartes et me les ont redonnées. Une plainte a été déposée.»

L’affaire est désormais entre les mains de la Sûreté du Québec. C’est le Directeur des poursuites criminelles et pénales qui déterminera si des accusations seront portées contre Sylvain-Michel Paradis.

«On n’accepte pas l’intimidation et ni les menaces dans une démocratie», conclut Nicolas Toupin.

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