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L'article provient de TVA Nouvelles
Politique

Chemin Roxham: une fermeture n'est pas urgente, selon l'ambassadeur américain

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Agence QMI

2023-02-23T01:42:20Z
2023-02-23T19:24:55Z
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Les États-Unis ne sont pas pressés de renégocier l’entente sur les Tiers pays sûrs et de fermer le chemin Roxham, a reconnu mercredi l’ambassadeur américain à Ottawa.

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En entrevue à l’émission Power and Politics, de la CBC, David L. Cohen a soutenu que des changements à cette entente en feraient «très peu» pour subvenir aux problématiques de l’immigration irrégulière, à court terme.

«C’est une erreur que de penser que l’on peut facilement remédier à ce problème en traitant seulement les symptômes», a dit M. Cohen, qui croit que le chemin Roxham est un «symptôme» découlant de l’Entente.

«Nous sommes dédiés aux discussions productives qu’on a actuellement avec le Canada autour de ce [débat].»

Le premier ministre Justin Trudeau a averti, mercredi, que barrer le chemin Roxham d’ici 30 jours, comme le propose le chef conservateur Pierre Poilièvre, ne règlera pas cette crise migratoire. Il soutient qu’il n’y a pas de solution miracle à ce problème, et qu’il y a du travail à faire pour arriver à le résoudre.

«Si quelqu’un veut arriver à résoudre ce problème de manière sérieuse, on va devoir se rouler les manches et se mettre au travail, comme on le fait», a dit le premier ministre, en marge d’une conférence de presse.

Il a par ailleurs confirmé que des négociations entre les deux pays se tiennent actuellement, mais n’a pas voulu s’avancer pour dire à quand les pourparlers doivent aboutir. Selon lui, les deux côtés effectuent «de vrais progrès».

Le président des États-Unis, Joe Biden, est attendu au Canada au mois de mars pour une rencontre bilatérale avec le premier ministre. De nombreux acteurs politiques, notamment le premier ministre québécois François Legault, demandent à M. Trudeau d’amener des discussions sur cet enjeu phare lorsqu’il sera présent. La date de la rencontre n’a pas encore été déterminée.

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